Créé en 2017, Princesses Leya se joue des clichés sur le métal et les amoureux de ce style de musique. Le groupe est composé des humoristes Antoine Schoumsky, membre des collectifs de Golden Moustache et Studio Bagel et Dedo, passé par le Jamel Comédie Club, de Xavier Gauduel (à la batterie) et Cléo Bigontina (basse).
Venez découvrir un show, entre sketch et chansons, parodies et reprises, durant lequel les Princesses Leya cassent les clichés sur le Metal ! Si vous croyez qu’on peut aimer Rammstein et Dirty Dancing, ce spectacle est fait pour vous !
Comment s'est formé le groupe ?
Antoine Schoumsky - En 2017, je faisais partie avec Dedo de la troupe d'humoristes Les Insolents, avec Blanche Gardin, Dedo, Aymeric Lompret, Bruno Hausler et Pierre-Emmanuel Barréet. J’avais pour projet de créer un spectacle mêlant concert et humour, à travers un duo antagoniste. Je me suis aperçu que Dedo savait chanter, alors je lui ai fait part de mon idée. Un peu plus tard, nous avons appris que Xavier faisait de la batterie. Cléo nous a rejoint par la suite en tant que bassiste.
Vous avez des chansons uniquement avec des "ouais ouais ouais" ou la phrase "je vous emmerde et je rentre à ma maison", "l'Analfabet"... Quelles sont vos sources d'inspiration ?
A.S- (Rires) On ne s'interdit rien, tant que ça nous fait rire ! Nous sommes des enfants de la génération des années 1980, donc nous avons une culture geek profondément ancrée en nous. Par exemple, nous avons fait le titre "Ouais ouai ouais" juste parce que ça nous faisait marrer. D'autres chansons sont plus construites, en entrent dans la trame de notre spectacle, qui est très théâtralisé. C'est l'histoire d'un personnage qui rêve de concourir à l'Eurovision, mais que personne ne prend au sérieux, jusqu'au jour où il rencontre un homme qui veut bien faire partie du groupe, mais uniquement s'ils font du métal. Le spectacle raconte la confrontation de ces deux mondes. Dedo incarne les clichés, réels, du métal et je mets en avant les clichés que les non-initiés propagent sans connaître.
On retrouve aussi ce décalage avec les autres groupes de métal traditionnels à travers votre nom...
A.S- C'est exact. Nous voulions un nom pour se moquer des clichés et avec de l'ironie.Nous l'avons trouvé le jour de la mort de Carrie Fisher, l'interprète de la Princesse Leya. En surfant sur les réseaux sociaux, on a remarqué que beaucoup de métalleux lui rendaient hommage et le décalage entre ces deux mondes nous a fait rire. Au final, ça nous représente bien !
Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?
A.S- On se fait des câlins et on écoute une playlist spéciale. Les métalleux sont de vrais Bisounours dans la vie (Rires). Nous sommes toujours contents de jouer, donc nous sommes assez décontractés. Notre plus grand plaisir, c'est de voir des gens dans le public qui n'aiment pas le métal ou qui ne connaissent pas ce monde s'amuser quand même et changer d'avis !
Un dernier mot pour conclure ?
A.S- Oui, ce sera la dernière représentation de ce spectacle, donc n'hésitez pas à venir nous voir. Un nouveau est en cours de préparation et sera lancé par la sortie de notre nouvel album, à l'automne. Nous allons d'ailleurs jouer ce soir une ou deux nouveaux morceaux, comme le Kangourou-garou.
Propos recueillis par Noémie Besnard
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