Deux pièces, une même distribution, un même décor autour d’un même thème : la perte d’un être cher. Ces deux pièces aux récits et figures étrangement similaires transportent toutes deux dans cet état de deuil. Un lieu hors du temps et de l’espace, que seul l’art peut en esquisser les contours. Dans le froid paralysant des rues de New-York ou dans la chaleur étouffante d’un soir d’été à Naples, Koltès et Melquiot nous chuchotent une même histoire, celle d’êtres humains perdus dans le souvenir du fils aîné, du fils prodigue ? Sûrement. Le respect du mort, dont celui-ci n’a plus besoin, apparaît comme supérieur à la vérité. Père, mère, frère, sœur, amant et amis enterrent leurs espérances, ambitions et joies, oscillants de droite à gauche entre la vie, celle qui n’est plus et celle qui ne sera pas.
"Sallinger", ce soir à 20h30
"Autour de ma pierre il ne fera pas nuit", dimanche à 16h
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire