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Deux phénomènes ce samedi à l’Astrada

Ils s’appellent André Minvielle et Vincent Peirani. Et dans leur domaine, sont considérés comme des références. Un duo de circonstance à déguster sur scène, absolument.
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Un duo surtout atypique et créatif, qui partage la même passion pour les chansons d’ici et de là-bas, en gardant une oreille ouverte sur tout ce qui est musicalement excitant, avec le même désir d’improviser.

L’affiche assure que « en artisans oeuvriers, le duo traque la mélodie, s’amuse avec la langue, les accents, les rythmes. »  Et que ça fait du bien là où ça dé-passe…

De quel André Minvielle faut-il parler ? Le Béarnais (il vit dans la plaine de Nay) est à la fois percussionniste, chanteur (en français et en occitan), pratiquant ce qu’il appelle la « vocalchimie », mélangeant le scat, le blues et le rap. Le tout accompagné de vielle à roue, de percussions et de bruitages, d’un porte-voix ou d’une bouteille en plastique…

Décoiffant ! Et qu’on ne le prenne pas pour un hurluberlu, il a reçu en 2008 le prix de l’Artiste vocal de l’année aux Victoires du jazz !

Vincent Peirani, c’est l’accordéoniste que tout le monde s’arrache ; d’ailleurs il a été le premier à cet instrument à entrer dans la classe de jazz du Conservatoire de Paris et déjà récompensé de deux Victoires du jazz, en 2014 et 2015.

Ecumant les concours internationaux, il en a ramené une moisson de récompenses et multiplié les collaborations avec Richard Bona, Renaud Garcia Fons, Yaron Herman, Daniel Humair, You Sun Nah, Michel Portal, Thomas de Pourquery, Louis Sclavis, Henri Texier, Daniel Zimmerman. Et André Minvielle ce samedi, à 21h.

La couleur est annoncée : « avec Minvielle « le troubadour vocalchimiste, le jazz cogne, valse, virevolte, chaloupe et s’encanaille. » Et si l’on met du piano du pauvre dessus…

Informations sur le site de l'Astrada

https://www.youtube.com/watch?v=26GMEZ2BY6Q

 

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