Cet après-midi, Manuel Valls sollicitera les députés pour un deuxième vote de confiance en seulement 5 mois. Jeudi, ce sera le tour de François Hollande de descendre dans l’arène avec une conférence de presse délicate. En plus d’une rentrée noire, sur le plan économique, politique et personnel, le président de la République doit faire face à une perte de confiance historique qui déteint déjà sur le premier ministre.
Dimanche au journal de 20h de France 2, Nicolas Sarkozy fera officiellement son retour dans la mêlée politique et, sauf surprise, annoncera qu’il briguera le mandat de président de l’UMP. Il voudra d’abord recueillir la confiance des militants, avant de tenter de reconquérir celle des Français.
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C’est donc une semaine qui marquera forcément le paysage politique tricolore. Et cette triple quête de confiance n’est pas simple, tant le raz-le bol vis-à-vis de la classe politique est devenu puissant.
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Ces derniers temps, le premier ministre met la pression pour tenter d’enrayer la révolte des contestataires du PS et des autres partis d’une coalition bien fragilisée. Mais, d’après le journal Le Monde, Manuel Valls est inquiet et le confie en privé : « Si d'ici trois à six mois, la situation ne s'est pas inversée, ce sera foutu ».
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Sauf surprise, la confiance sera votée (probablement de justesse), les contestataires devant se contenter de s’abstenir pour ne pas renverser le gouvernement. Mais, l’heure de vérité arrivera au moment du prochain vote du budget qui pourrait être rejeté. Dans ce cas, le gouvernement serait obligé d’avancer en force à coups de « 49.3 » : compliqué dans l’ambiance actuelle et avec les réformes vitales à mener.
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