Elle fait l’un des plus beaux métiers au monde : Soledad Bravi est illustratrice. Encore que sur sa page Facebook, elle se définisse comme « auteur ».
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Elle pourrait aussi ajouter interprète, tellement elle traduit à sa façon les petits travers féminins, qu’elle dépeint chaque semaine dans l’hebdomadaire « Elle » de la signature « Soledad ».
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Un prénom espagnol, un job parisien, mais un coup de coeur : le Pays basque.
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Ce qu’il faut savoir…
Que fait l’habitant de la grande ville enfumée, ousque ça ne sent pas toujours bon et où les gens n’en finissent pas d’être pressés ? Il cherche son petit coin de paradis, loin de la foule et du stress.
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Et Soledad elle aussi le trouva, il y a une quinzaine d’années, du côté d’Ainhoa, il est vrai l’un des plus beaux villages de France, comme l’atteste son label. Air sain, paysages majestueux, balades sans fin dans le Labourd.
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Comme la vie est belle quand l’amour est dans le pré. Son mari se fait les mollets à vélo, ses filles s’éclatent au contact des pottoks.
Elle grandissent aussi et réclament des vagues, de l’océan, du surf, d’où des allers-retours entre le pays de Xareta et la côte et en saison, ça prend du temps. Autant que de la porte d’Aubervilliers jusqu’au Panthéon à 9h du matin.
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Adieu donc à Ainhoa, et installation de la famille à Bidart, ses plages et son fun. Et ses bobos parisiens aussi, oui, on sait, encore que le Bordelais soit en hausse constante.
De quoi inspirer Soledad, qui croque les attitudes et les travers des touristes, que les lectrices de « Elle » retrouveront avec plaisir, tout comme les très nombreuses acheteuses (et acheteurs aussi) de ses livres.
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Ce Sempé au féminin envisage, plus tard, de s’installer définitivement à Bidart.
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Preuve de son implication, elle a créé avec snob.fr quelques objets cadeaux chics et rigolos de tendance locale (coques de téléphone, serviettes de bain, cartes postales) sur Guéthary et les surfeurs. Soledad est devenue authentiquement basque.
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Bienvenue. Ou ongi ettori.
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