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AVENIRObjectif 1.500 nouveaux emplois autour de l’axe Lacq-Pau-Tarbes

« Territoire d’industrie » veut relever 4 défis : accroître l’attractivité, encourager l’innovation, développer le tissu des PME-TPE, et consolider le capital humain.
TERRITOIRES D’INDUSTRIE – Méga investissements en Béarn et Bigorre et 2000 postes à pourvoir
Depuis 2019, le territoire d'industrie Lacq-Pau-Tarbes a su se montrer agile pour faciliter le rebond économique post-covid en permettant l'accompagnement individuel des industriels et en portant des démarches collectives visant à anticiper les évolutions de demain.

L’effet de levier sur l'économie locale est essentiel, puisque les  17 millions d'euros de subventions publiques attribués aux industriels doivent favoriser des investissements à hauteur de « 90 millions d'investissements privés, débouchant sur la création nette de 1.500 emplois sur 18 mois avec 500 emplois déjà pourvus ».
 
Le territoire d'industrie Lacq-Pau-Tarbes se mobilise prioritairement autour de 7 filières structurantes : aéronautique, chimie, pharmaceutique, santé, agro-alimentaire, céramique technique, ferroviaire, transition énergétique et géosciences. Avec la volonté affichée de recruter, attirer, innover et simplifier.
 
Il rassemble 10 intercommunalités du Béarn et de la Bigorre, deux Départements (Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées), deux Régions (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie). Il s’agit de travailler collectivement pour valoriser l’industrie sur leurs territoires. « Nous travaillons sur des items forts, tels que la gestion territoriale des emplois de demain, des actions de marketing territorial, les manières de faciliter la mobilité territoriale et la transition écologique », a indiqué Audrey Le-Bars, chef de projet Territoire d’Industrie côté Occitanie. « Ce projet est très intéressant, car c’est une première reconnaissance officielle de ce territoire interrégional en tant que bassin d’emploi et d’industrie ».

Fort d’une histoire industrielle et économique riche, le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes a développé un modèle industriel fondé sur l’activité des filières de référence soutenues par la présence d’entreprises leaders sur leurs marchés et d’un réseau de sous-traitants spécialisés. Des infrastructures industrielles de haut-niveau, un pôle de formation supérieure et de recherche reconnu à l‘international, une main d’œuvre qualifiée. L’industrie sur le bassin de l‘Adour, c’est 2.400 entreprises et 38.000 salariés.
 
Les domaines d’actions sur ce territoire ne manquent pas, grâce notamment à l’implantation locale de grands groupes, à l’instar de TotalÉnergies, Avenia ou encore Teréga. Les nouveaux systèmes énergétiques : Bioénergie du Sud-Ouest (production de bioéthanol), Biolacq et la centrale électrique biomasse, Hydro-Québec et sa filiale SCE France (stockage et conversion de l’énergie), production hydro-électrique dans les vallées (SHEM, EDF et autres producteurs indépendants).
 
Avec près de 500 000 habitants, le périmètre définit dans le cadre de Territoire d’industrie doit permettre à notre région de jouer un rôle croissant sur le plan national. « Notre positionnement géographique, proche de la frontière espagnole et à distance des capitales régionales (Bordeaux et Toulouse), ainsi que notre écosystème industriel, nous invitent à construire un dialogue pour dégager des projets de développement innovants ».

Des actions collectives structurantes…

Les emplois et les compétences sont au cœur de la démarche avec, par exemple, la mise en place d'une gestion prévisionnelle : sensibilisation grand public aux métiers de l'industrie, organisation d'animations, développement d'une boite à outils pour les industriels pour faciliter leurs nombreux recrutements, accompagnement pour la recherche de profils rares...
 
Autre axe essentiel, accompagner la transformation des industries vers le 4.0 : voyage apprenant, ambassadeurs, cartographie de l'écosystème Industrie 4.0, adaptation de l'offre de formation du territoire et faire connaître.
 
Le territoire d'industrie anticipe, anime et coordonne la structuration de nouvelles filières économiques de son territoire, comme celle de l’hydrogène : réalisation d'un livre blanc, organisation d'évènements, accompagnement des porteurs de projets, interventions au niveau national.
 
Enfin, l’attractivité fait partie des priorités car elle permet aux industriels de mieux recruter, de créer de la richesse et de conserver leurs avances.
 
Dans les Hautes-Pyrénées, plusieurs entreprises industrielles ont bénéficié d'un soutien financier du Plan de relance, comme : CAF France, Daher, SCT, Mersen-Boostec, Tarmac Aerosave, Sartorius Stedim Aseptics, HEP Industrie, Adhetec, Ardoisière des Pyrénées.
 
Parallèlement, plusieurs actions ont été menées en lien avec la montée en compétences et le recrutement autour de l’Ecole de production des Hautes-Pyrénées, le Pôle formation UIMM Adour, ou encore la Plateforme pédagogique Mosahyc (Campus des métiers).

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