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SORTIES DU WEEK-ENDLes Transhumances Musicales de Laàs promettent encore un beau spectacle.

Après deux ans d’absence, le festival fêtera cette année sa 25e édition. L’occasion pour PresseLib’ de revenir sur l’histoire de cet évènement incontournable de l’été, en compagnie de Jacques Pédehontaà, maire de Laàs
L'édition 2018 des Transhumances musicales de Laàs. Photo : Philipe Castay
Créé en 1996, ce festival est devenu un rendez-vous phare pour les festivaliers du Sud-Ouest. Chaque année, la petite principauté béarnaise de 140 habitants accueille près de 10.000 visiteurs le temps de trois jours au château de Laàs.

En 26 ans, de grands chanteurs se sont succédé sur la scène des Transhumances musicales, à l’instar de Calogero et Vianney en 2018, de Hugues Aufray en 2017, des Insus et Le Trottoir d’en Face en 2016, mais aussi Soprano, Yannick Noah, Manu Chao…

D’abord organisée durant le week-end de l’Ascension, la formule a su évoluer pour devenir en 2017 le festival estival en plein air que l’on connaît aujourd’hui. Jacques Pédehontaà, le maire de Laàs, revient pour notre journal sur ce festival sans prétention qui a une très bonne réputation.

Quels sont les secrets de la longévité de ce festival selon vous ?

Jacques Pédehontaà (J.P) : C’est avant tout grâce aux bénévoles. Après 25 ans, l’équipe est sensiblement la même qu’au début. Une véritable complicité s’est installée entre nous et c’est une aventure humaine incroyable. Une vingtaine d’entre eux s’active à l’année et pendant les trois jours du festival, on peut compter sur une centaine de bénévoles. Après deux années blanches, je pensais qu’il serait difficile de les remobiliser, mais ils ont une nouvelle fois répondu présent. Je suis fier de ces 25 dernières années.

En toute honnêteté, si on m’avait dit en 1996 que ce festival fêterait un jour sa 25e édition, je ne l’aurai pas cru. Les premières années, nous avions seulement deux jours sous un chapiteau prêté par la commune de Siros. Nous avons tout inventé pour apporter la culture en milieu rural, dans un lieu qui n’était pas du tout prévu pour cela.

Vous devez avoir de nombreux souvenirs rattachés à cet événement…

J.P : Effectivement. Il y en a des mauvais bien sûr, comme les 16 éditions que nous avons passé sous la pluie lors des 20 premières années. C’était difficile de travailler dans la boue et très fatigant. Un autre souvenir marquant date de 2019, lorsque j’ai dû monter sur scène pour annoncer à 4.600 spectateurs que Shaka Ponk avait annulé son concert à cause d’une extinction de voix de la chanteuse.

Mais il y en a aussi de très bons comme l’amitié que nous avons liée avec Manu Chao et sa bande. L’accueil des Insus a été aussi très important pour le festival. Cela représentait une contrainte technique pour les faire venir, mais c’était incroyable. Lorsque nous avons annoncé leur venue, les gens n’ont pas cru que les Insus (Ndlr : ex-groupe Téléphone, sans Corine) venaient à Laàs avant d’aller à Pau et à Bayonne ! Ça a été un véritable honneur de recevoir, ces grands noms de la chanson.

Que pouvez-vous nous dire de cette 25e édition ? 

J.P : Les habitués retrouveront Vianney sur scène. Peu connu à l’époque, il était venu il y a quatre ans pour présenter son 1er album. L’autre tête d’affiche de cette année est le groupe espagnol Ska-P. Il est devenu la référence incontournable du Ska Punk des années 1990 et 2000 et revient après cinq ans de silence avec un nouvel album intitulé Game Over. Je peux vous dire que ça va déménager ! 

Des groupes locaux assureront les premières parties. Le vendredi soir, ce sera le groupe originaire de Nay Bleck-Manigance (https://m.facebook.com/Groupe-BLECK-164307922717/), avec un univers métal. Il y a quelques jours, ils ont fait la première partie de Guns N’Roses. Ils sont vraiment incroyables ! Le lendemain, ce sera au tour des quatre Meuf’In. Ces auteures-compositrices-interprètes originaires de Monein ont des voix extraordinaires et des textes décapants !

Pour la première fois dans l’histoire des Transhumances musicales, nous allons accueillir un spectacle pyro-symphonique. Cette compétition verra s’affronter dimanche soir les Espagnols Caballero Fx, les Français de Marmajou et les Polonais Storm Artificie + Yorg. C’est un nouveau chalenge pour nous, car ce genre de spectacles est encore très peu répandu en France. Pendant 1h40, le public va en prendre plein les yeux et les oreilles !

À en croire le maire du village, les Transhumances musicales de Laàs sont encore vouées à se transformer très rapidement. Cette 25e édition est donc ponctuée d’un point d’exclamation pour son retour, d’un point d’interrogation pour la soirée du dimanche et d’un point tout court pour la formule actuelle.

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