Avant, dans la vie d’avant, du temps où on était petits, quand la fatigue nous tombait dessus, on avait le réflexe : « Un coup de barre ? Mars, et ça repart ! » Mais ça, c’était avant. Sniff, oublions.
On a fait bien mieux depuis avec les boissons énergisantes, qui vous filent la pêche en trois gorgées. « Red Bull », bien sûr. Mais aussi « Truc de fou », entreprise montoise devenue leader français des boissons énergisantes.
Ce qu’il faut savoir…
Cocorico ! Oui, sauf qu’elle est la seule française sur ce segment.
N’empêche, la marque créée par Benoît Mollet et Enguerrand de Gouttes (on adorerait s’appeler comme ça, même si le pauvre a dû beaucoup souffrir à l'école communale !) en 2007 cartonne, avec 50 % de ses ventes dans l’Hexagone et 8.000 points de vente à l’étranger, avec une forte présence en Afrique du Nord, en Asie et au Canada.
Avec de petits moyens, comparés à ceux des mastodontes Red Bull, l’autrichien, et Monster, propriété de Coca-Cola.
Les deux partenaires montois ont bien assimilé leurs cours de marketing : pour qu’une marque fonctionne, il faut la doter d’une identité forte : celle de Truc de fou, comme son nom l’indique, opte pour le déjanté.
Pour contrer Red Bull et son taureau ailé, ils ont imaginé « Pas besoin d’ailes quand on a des couilles », un slogan pas vraiment classe, mais qui fonctionne bien dans les milieux de la nuit, où la testostérone fonctionne à plein.
Au fait, c’est-y bon ? Une affaire de goût, comme toutes les boissons, plus acidulée et moins sucrée que ses concurrents. A l’origine composé de guarana, Truc de fou fait désormais entrer de la taurine dans sa composition, un neurotransmetteur permettant de renforcer la contractilité cardiaque apportant un sursaut d’énergie, il est donc conseillé de ne pas en abuser, pas plus de deux canettes par jour.
La preuve que ça fonctionne, la marque sponsorise une vingtaine de sportifs français, spécialistes des sports extrêmes, BMX, VTT, moto, ski, snowboard, kitesurf et surf.
Bourrés d’audace et d’une certaine forme d’insolence, ses promoteurs ont fait leur la question posée par Jean Cocteau : « Jusqu’où peut-on aller trop loin ? »
Vraiment déjantés, les Montois. Allez, tchin !
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