COUP DE COEURSimon Forget et La Forgerie

A Bidart, le jeune artisan bijoutier fait preuve d’originalité entre influences marines, médiévales ou plus contemporaines. Dernière née, une élégante collection « Antique »…

Simon Forget a lancé en 2017 une activité de bijouterie/joaillerie sous le nom de Zigmund Workshop. L’année suivante, l’atelier prend le nom de « La Forgerie » et s’installe à l’Open Gare de Biarritz.

Photo : Karl Dyson

Et en novembre 2019, le jeune bijoutier déménage finalement à Bidart, rue Tarte Berria, où l’on dénichera peut-être bien un cadeau idéal pour les fêtes… ou pour toute autre occasion.

C’est en tout cas là que Simon Forget imagine désormais ses collections plutôt originales et inspirées. Après des collections « Céramique » et « Égypte », il a lancé récemment une collection « Antique » qui nous fait un peu naviguer entre les influences des civilisations gallo-romaine, inca ou franque.

Avec des créations parfois audacieuses, mais qui n’empêchent en rien l’artisan de travailler à des alliances, bagues de fiançailles, médailles de baptême et bijoux plus conventionnels. Mais toujours avec sa petite touche personnelle.

Création, restauration et formation…

Au-delà des pierres de toutes natures (grenat, aventurine, tourmaline, quartz fumé, etc.), Simon Forget n’hésite pas à miser sur des bijoux sertis ou nantis d’éclats de faïence, de pièces de monnaie canadiennes, croates ou sri-lankaises, voire de morceaux de verre de bouteille ramassés sur les plages d’Hawaii.

L’artisan peut monter sur ses bagues des médailles miraculeuses aussi bien que des perles d’eau douce, créer des boucles d’oreilles inspirées d’espèces marines et des bracelets ornés de vieux boutons de manchette, ou bien encore imaginer des bijoux, tout droit sortis d’un épisode de Game of Thrones ou d’un vieux péplum, dans un style raffiné ou plus brut.

Des bijoux 100% artisanaux, que ce soit dans le cadre de collections ou de commandes spécifiques de particuliers.

On ajoute que le site web de cette Forgerie est doté d’une section « e-boutique » où l’on pourra se faire une bonne idée de la variété des colliers, bagues, boucles d’oreilles et bracelets dorés ou argentés du jeune créateur. Et aussi de leurs prix, souvent assez accessibles.

L’atelier œuvre par ailleurs à la restauration et à la transformation de vieux bijoux. Et Simon Forget y propose enfin des initiations à la joaillerie, d’où l’on pourra ressortir avec une création personnelle en argent massif.

Et oui : Noël arrive toujours trop vite, et on ne s’y prend jamais assez tôt pour essayer de vous dénicher des perles rares…