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Un Luzien au départ de la Transat Jacques Vabre

Jean-Baptiste Daramy participe à la 14ème édition de la célèbre course en duo, comme le très expérimenté Bayonnais Pascal Bidégorry sur « 11th Hour »…
TRANSAT 6
Parti du Havre ce dimanche à bord de son Class40 « Masaï », l’ingénieur-navigateur, originaire de Saint-Jean-de-Luz, s’apprête à vivre un périple 4.350 milles, soit plus de 8.000 km.

Jean-Baptiste Daramy devrait mettre deux à trois semaines pour rejoindre Salvador de Bahia. Les Chocolats Pariès et le morbihannais Coriolis Composites le soutiennent dans cette superbe aventure.

Il y a un an, le Luzien Jean-Baptiste Daramy n’avait pas eu à rougir de son baptême du feu sur l’emblématique Route du Rhum. Il avait rejoint la Guadeloupe en 20 jours, 4 heures, 6 minutes et 20 secondes, atteignant une très belle 10ème place dans la catégorie des Class40 (monocoques de 12 mètres). Une catégorie dans laquelle concouraient tout de même 53 participants.

Et la performance était d’autant plus remarquable que le navigateur n’avait participé que quelques mois plus tôt à ses premières régates avec ce Masaï n°109, mis à l’eau en 2011 et acquis par lui l’an dernier.

Après ces débuts prometteurs, c’est donc une nouvelle aventure qui débute pour ce skipper basque dont il va peut-être falloir apprendre à retenir le nom. Dans le civil, Jean-Baptiste Daramy est ingénieur matériaux au sein du centre technique bayonnais Compositadour. Âgé de 38 ans et diplômé de l’Université Bretagne Sud, le voilà parti pour une première Transat Jacques Vabre avec son compère Alexandre Hamlyn, qui l’a déjà accompagné cette année sur le Grand Prix Guyader, l’Armen Race et la régate Les Sables-Horta, en mai et en juin.

8.000 kilomètres en binôme…

Ces 3 courses ont permis de tester les améliorations apportées au bateau suite à cette fructueuse expérience de la Route du Rhum 2018, notamment sur le mat et en termes d’équilibrage. Amarré à Lorient, le monocoque affiche désormais les logos des deux principaux sponsors du Luzien, à savoir les Chocolats Pariès et l’entreprise morbihannaise Coriolis Composites. Il avait rejoint le Havre il y a une semaine.

Cette fois-ci, la traversée de l’Atlantique de Jean-Baptiste Daramy ne se fera donc pas en solitaire mais en binôme. Les deux skippers se relaieront jour et nuit depuis les premières 48 heures, généralement marquées par le risque accru de collisions entre concurrents, jusqu’au port de Salvador de Bahia, à plus de 8.000 kilomètres du Havre.

Entre les deux, il faudra en passer par la météo parfois capricieuse du Golfe de Gascogne, le système anticyclonique des Açores et le fameux Pot au Noir, qui fait ou défait souvent les vainqueurs de régates océaniques.

Bref, cette 14ème édition de la course transatlantique créée en 1993 sera encore une véritable odyssée. On note qu’elle est désormais privée de ses « ultimes », ces monstres de 32 mètres qui éclipsaient un peu les 3 autres catégories, présentaient certains risques et nécessitaient des infrastructures d’accueil spécifiques.

Jean-Baptiste Daramy fait partie des 27 engagés de la catégorie des Class40. À ceux-ci s’ajoutent 29 bateaux en catégorie Imoca (monocoques de 18 mètres) et 3 Multi50 (multicoques de 15 mètres), soit un total de 59 bateaux. Ceux-ci devraient mettre entre 2 et 3 semaines à parvenir à destination. Suivi attentif de la météo et derniers préparatifs ont précédé le départ de ce dimanche, qui a eu lieu en milieu de journée au Havre et que l’on pouvait suivre de là jusqu’à Étretat.

On souhaite évidemment bon vent à Jean-Baptiste Daramy et Alexandre Hamlyn. Avec la plus belle surprise possible à l’arrivée !

Plus d’informations concernant la course sur transatjacquesvabre.org

 

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