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Espaces Pluriels puissance 24

La saison culturelle concoctée par l’association paloise s’annonce palpitante. Danse, théâtre et cirque sont à l’affiche. Découvrez le programme…
ESPACES PLURIELS FURIA
Pour assurer cette programmation dense, Espaces Pluriels, désormais présidé par Thomas Huerga, ont décidé de s’associer avec l’Agora, le Zénith de Pau, l’Espace James Chambaud de Lons et le Parvis de Tarbes.

« Nous voulons faire venir un public plus vaste que celui du Théâtre Saragosse », explique Carole Rambaud, la directrice. « Nous voulons nous ouvrir à l’international, c’est pourquoi de nombreux artistes, européens notamment, seront sur scène cette saison ».

« Nous essayons toujours de favoriser le plaisir de la découverte tout en gardant un lien entre les saisons précédentes. C’est pour cela que nous avons programmé des artistes qui se sont déjà produits chez nous et des nouveautés », indique Carole Rambaud. Tiago Rodrigues fera ainsi parti des « anciens ». Déjà présents dans la saison culturelle d’Espaces Pluriels, le jeune artiste reviendra avec une pièce de théâtre intitulée « Antoine et Cléopâtre ».

Yoann Bourgeois fera également une apparition avec « Celui qui tombe » (cirque) pour aborder la place dérisoire de l’Homme dans le jeu des forces physiques qui l’entourent. « Le public les connaît déjà et a apprécié leurs travail », affirme la directrice d’Espaces Pluriels.

Les deux spectacles de Volmir Coldeiro avaient marqué le public l’an passé, il revient cette saison avec une création originale intitulée « Trottoir ». Le jeune chorégraphe transfère l’énergie de la fête, des danses de possession au Niger dans une danse de métamorphose.

Découverte l’an dernier avec son solo « Cellule », la krumpeuse Nach avait alors livré une performance à la fois puissante et sensible. « C’est une jeune artiste très intéressante car sa danse est très saccadée, urbaine mais elle cherche des sources d’inspiration partout dans le monde. Elle revient d’ailleurs d’un voyage au Japon », confie Carole Rambaud.

La littérature au premier plan et des défis chorégraphiques…

Cette programmation théâtrale se concentre sur l’exploration de la littérature contemporaine, avec notamment la création « Le silence et la peur », de David Geselson, consacrée à la vie de la chanteuse américaine Nina Simone et son engagement pour les droits des noirs aux Etats-Unis. « Le Marteau et la Faucille », de Julien Gosselin, s’inspire quant à elle d’une nouvelle de l’écrivain Don DeLillo.

Israël Galvan, figure majeure du flamenco contemporain, présentera une nouvelle création intitulée « La Consagracion de la Primavera », un concert dansé coécrit avec la pianiste suisse Sylvie Courvoisier en écho à la partition du « Sacre du printemps », d’Igor Stravinsky. « Il fait partie des artistes que nous avions très envie de présenter au public palois car c’est un artiste audacieux et très intéressant », admet Carole Rambaud. Mourad Merzouki est déjà venu animer la saison culturelle paloise il y a quelques années. Mais ce n’est pas pour autant de que public palois ne sera pas ravi de découvrir sa nouvelle œuvre, « Vertikal ». « Il associe le mouvement hip hop à la danse verticale », souligne Carole Rambaud.

Pour tous les âges…

« Le but d’Espaces Pluriels est de toucher tous les publics, quels que soit leurs univers, leurs âges. C’est pour cela que nous varions les spectacles et les sujets traités », note Carole Rambaud. Alban Richard et Arnaud Rebotini offriront un spectacle percutant et une énergie jubilatoire le 5 décembre pour une confrontation avec la danse et la musique électro (« Fix me »). A travers sa pièce de théâtre « Maelström », Pascale Daniel-Lacombe parle aux adolescents, qui ressentent un tourbillon d’émotion. « Cette pièce parle d’une jeune fille sourde confronté à sa différence. Elle traite plus généralement des problèmes de l’adolescence », confirme Carole Rambaud.

Ainsi, Gaëlle Bourges, à travers son spectacle de danse « Le bain », plonge dans l’histoire de l’art en s’appuyant sur deux tableaux du 16e siècle. Elle utilise des poupées pour représenter des jeunes femmes qui prennent leur bain. Cela permet de parler de la nudité avec une certaine fluidité et de manière neutre », explique la directrice d’Espaces Pluriels.

Pour en savoir plus, précipitez-vous sur espacespluriels.fr

 

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