L'idée de ces jardins est de proposer du positif au plus grand nombre. D'une part, aux consommateurs qui bénéficient de produits locaux, bio, dont la production est maîtrisée et soucieuse de la protection de la planète. D'autre part, aux personnes handicapées qui se voient offrir de belles opportunités d'emplois.
Ainsi, une soixantaine d'hommes et de femmes profitent de ce tremplin professionnel, et bénéficient donc d'une insertion par le travail. Ils sont formés à diverses tâches, qu'elles soient plus industrielles, manuelles, informatiques ou liées à la nature : production de fruits et de légumes, gestion, transformation et commercialisation.
Les travailleurs sont encadrés, par des membres de la structure solidaire, qui a signé un partenariat avec la MSA (Mutualité Sociale Agricole), dans le but de protéger ses salariés. Ces derniers sont au centre des discussions entre les jardins et la mutuelle, qui cherchent sans cesse des solutions pour soulager les efforts et éviter des blessures.
Pour ce faire, des outils de travail spécifiques ont par exemple vu le jour, pour faciliter les récoltes notamment. Des prototypes, qui sont tout de même bien utiles aux travailleurs montois, et qui pourraient bien, à terme, se développer dans l'intégralité de la filière agricole.
Une production rare…
L'un des produits phare des Jardins de Nonères, ce sont ses cornichons. Très peu cultivés en France, à cause de ses conditions de productions, très capricieuses, et de la forte main-d’œuvre nécessaire ; la majorité des cornichons que l'on consomme vient d'Asie.
C'est sur ce constat que l'idée a germé dans la tête de l'un des encadrants, qui a soumis son projet à Sandrine Aribaud, directrice des Jardins de Nonères. Ce fut bien reçu, et même très positif pour la structure, qui voyait alors une possibilité de proposer encore plus d'emplois.
Après des premiers tests, des récoltes moyennes, et un investissement de plus en plus important dans le cornichon, les Jardins de Nonères possèdent près de 4.000 pieds de la plante, pour une production de plus d'une tonne.
Mais ce ne sont pas les seuls produits que proposent les jardins. En effet, à ces condiments peuvent s'ajouter des champignons, du miel, des fruits et légumes, bruts ou transformés en soupes, des plantes, transformées en tisanes, etc. Des paniers regroupant plusieurs produits sont disponibles à la vente, en épicerie fine, ou directement à la boutique des jardins.
A l'avenir, les Jardins de Nonères souhaiteraient investir dans un laboratoire, qui assurerait l'intégralité de la transformation des produits. Cela permettrait de réduire les coûts, et de proposer des denrées encore plus accessibles aux clients, mais aussi et surtout d'offrir de nouveaux emplois aux personnes dans le besoin.
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