L’Eurobasket 2019 s’est conclu, ce dimanche, par une défaite des Bleues face aux Espagnoles (86-66). Une défaite qui ne fait pas oublier le beau parcours de cette jeune équipe, auquel Marine Fauthoux a apporté sa contribution sans trembler face à l’enjeu.
Déjà en demi-finale, sa rentrée avait été saluée unanimement, alors que son équipe avait du mal face aux Anglaises.
Horsarrieu, le berceau landais de la famille Fauthoux, n’avait d’yeux que pour elle. Marine est la digne fille de Frédéric Fauthoux, lui aussi meneur. Et nul doute qu’elle se prépare un palmarès dont n’aura pas à rougir le « Petitou », aujourd’hui entraîneur de Levallois, 47 fois international et septuple champion de France avec l’Élan Béarnais, entre 1992 et 2004).
Marine Fauthoux a fait ses premiers pas en basket avec le club de Pau Nord-Est en 2007, puis a intégré le centre fédéral de l’Insep en 2015. C’est le Tarbes Gespe Bigorre qui lui a donné sa chance d’évoluer en Ligue féminine à 17 ans, à la sortie du Pôle France.
La jeune landaise a su saisir sa chance en profitant d’une cascade de blessure, pour le plus grand plaisir de son entraîneur au TGB, François Gomez. En championnat comme en Eurocoupe, la deuxième meneuse de l’équipe bigourdane a montré tout son potentiel, décrochant au passage le titre de meilleure Espoir LFB 2019.
Déjà championne d’Europe et médaillée d’argent au Mondial 2017 avec la génération 2001, Marine Fautoux combine un farouche mental de combattante et une certaine insouciance pleine de fraîcheur.
Après avoir célébré cette médaille, la rookie tricolore va rouvrir son cartable et se replonger dans les révisions pour passer les épreuves du Bac en septembre
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