Ce que l’on sait déjà, c’est que l’on envisage « de garder les trois enseignes indépendantes. Cette alliance donnerait naissance à un acteur de taille européenne dans le domaine de la jardinerie et de l’animalerie, doté d’un ensemble multi-réseau très complémentaire. Unies, les enseignes auraient davantage de moyens pour accélérer leur déploiement, en particulier à l’international et dans le numérique, et de servir leurs partenaires franchisés. »
Il va sans dire que le futur ensemble pèsera, ou pèserait lourd, si les négociations aboutissent. Gamm Vert, côté chiffre d’affaires, c’est 1,333 milliard l’an dernier, réalisé par 1.004 magasins. Delbard et ses affiliés, soit 183 jardineries dont 46 Delbard, envisage un CA de 217,7millions d’euros. Quant à Jardiland et ses 189 magasins, son chiffre d’affaires se monte à 730 millions d’euros. Que du lourd !
L’intérêt d’une telle démarche : réaliser des économies d’échelle, la sempiternelle réduction des coûts, et atteindre la taille critique nécessaire pour faire face aux enjeux, ainsi que de pouvoir financer de nouveaux métiers.
C’est ainsi que le groupe désire développer le commerce en ligne au service des professionnels, par exemple en transformant les sites de trading des céréales en market place, oups, pardon, en place de marché, en liaison avec les agriculteurs.
C’est à cette intention que vient d’être créée la plateforme numérique InGrains, afin que les céréaliers aient connaissance des offres effectuées sur le marché international. C’est ainsi que naît un poids lourd : à pas… de géant.
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