Depuis 1996, l’assemblage des cépages gersois qui entrent dans la composition de ces bouteilles de prestige reflétant le patrimoine ampélographique unique du Piémont pyrénéen, est en effet parrainé par de grands noms du monde œnologique et gastronomique. André Daguin en fut le tout premier.
L’édition 2024 restera marquée par le chiffre 3, puisque c’est le numéro de l’assemblage qui a été retenu par les deux parrains, tant pour le rouge que pour le blanc.
Le premier, dont la robe à la teinte violacée dévoile « un nez empreint d’équilibre », est décrit comme « très harmonieux ». Issu de 75% de Tannat, 15% de Pinenc et 10% de Cabernet Sauvignon tout droit venus des terroirs de Plaisance, Aignan et Saint-Mont, il révèle des notes de cassis, d'épices, de réglisse et de fruits noirs. « Ce qui a fait la différence au niveau de l’assemblage n° 3 c’est que l’amertume était moins marquée, les tanins plus souples, avec un bel équilibre au niveau du nez et de la bouche » a commenté Pierre Résimont.
Quant au Faîte blanc, constitué de 92% de Gros Manseng, et 8% de Petit Courbu et Arrufiac, c’est sur les parcelles de sables fauves et d’argile exposées au Nord-Ouest que ses raisins ont vu le jour. Il a su séduire les parrains par sa gourmandise et sa complexité, laissant présager le potentiel d’un « immense Faîte blanc », et d’un vin promis « à un grand potentiel d’évolution ». On y retrouve des notes de fruit blanc délicat, d'agrumes, de nectarine, ainsi que de poivre blanc selon Xavier Thuizat, qui a félicité les vignerons de Plaimont « qui ont réussi, malgré un millésime extrêmement chaud, à présenter un vin avec de l’éclat, du panache et de l’énergie », avant de poursuivre « C’est pour moi la marque du Piémont pyrénéen. »
Il est vrai que les vignerons ont dû réaliser un travail d’orfèvre face à un fort épisode de gel printanier, heureusement compensé par une arrière-saison idéale pour le millésime 2022 en rouge, et un printemps très pluvieux après deux années difficiles pour le millésime 2023 en blanc, qui a pu bénéficier malgré tout d’une fin de cycle très ensoleillée.
C’est dans leur bouteille soigneusement cachetée de cire, accompagnée d’une étiquette en bois (la seule capable de rester intacte pour permettre aux vignerons de conserver autrefois ces bouteilles d’exception sous terre et dans l’argile), que l’on retrouvera le Faîte rouge et le Faîte blanc en quantité limitée chez les cavistes, à la table des grands restaurants, et sur la boutique en ligne Plaimont.
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