C'est presque une lapalissade, et pourtant... Pas facile de démarrer dans la vie pour nos jeunes, qu'ils soient apprentis, étudiants, demandeurs d'emploi ou jeunes salariés en contrat, souvent des CDD, parfois des CDI. Pas facile non plus quand les parents ne disposent pas des moyens nécessaires pour aider, de trouver un logement, de payer une caution. Surtout quand le salaire, les aides ou le RSA, ne dépassent pas les 500 ou 700 euros.
Ceux qui en sont fermement convaincus, ce sont les personnels de l'association Alojeg, à Auch. Créée en 2004, elle s'est battue longtemps pour que le Noctile voit le jour, une résidence sociale pour les jeunes également Foyer de jeunes travailleurs, et désormais, c'est tout nouveau, Auberge de Jeunesse (déjà 300 nuitées sont réservées). Une bâtisse facilement identifiable avec ses couleurs gaies et vivantes, à l'image de la jeunesse qui y est hébergée.
Au départ pensé pour héberger les apprentis du centre de formation de Pavie, le Noctile est victime de son succès. Avec ses 122 places, et 80 logements - de la chambre simple au T2 -, le Noctile a fait le plein au bout de seulement trois mois d'existence. Ils sont six salariés spécialement formés à entourer les jeunes, à les guider vers une véritable autonomie.
Car ici la démarche n'a rien à voir avec un quelconque assistanat, le but est de lancer vers la vie active. Un peu comme on mettrait le pied à l'étrier... On parle ici "d'oeuvre d'éducation populaire". Le séjour moyen dans ce type d'établissement est de six mois, et la mixité est ici parfaitement respectée puisqu'on compte autant de garçons que de filles.
Le Noctile, un ami qui leur veut du bien...
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