En effet, Arterris, Euralis, Maïsadour, Terres du Sud et Vivadour unissent leurs forces et créent Axso, qui cherche ses locaux sur Toulouse pour traiter quelque 550.000 tonnes d'engrais par an.
Histoire de répondre efficacement aux pressions exercées sur les marchés par la Chine (centre mondial de gravité de l'engrais, le saviez-vous ?) et l'Inde.
Des matières premières qui arrivent souvent par la voie maritime, et Axso à Toulouse pourrait bien ainsi profiter d'un accès privilégié sur les ports de Bayonne, Bordeaux, La Rochelle, Pasajes (à côté de Saint-Sébastien) mais aussi Sète ou Port-la-Nouvelle.
Une façon judicieuse de réduire les coûts logistiques. Surtout quand on sait que la France importe tous ses engrais azotés, puisqu'elle n'en produit pas du tout.
Le groupement coopératif permettra alors certes de réduire les coûts de logistique, mais aussi de peser plus lourd dans les négociations. Du tout bon, 100% tout bon. Axso s'imposera d'emblée comme le premier acteur du Grand Sud en la matière, et lui permettra de peser lourd sur les volumes d'achat.
Et si Axso existait déjà à Boucau depuis 2011, là elle s'unie avec Sofertis (qui s'occupait d'Arterris et Terres du Sud). A sa tête c'est monsieur ex-Agridis, à savoir Pascal Ramondec qui prendra les rênes.
Evidemment, les utopistes répondront que le mieux serait de ne pas avoir à acheter d'engrais. Mais ça, c'est valable pour le monde des Bisounours, pas pour la triste réalité. Du coup, autant s'organiser. Ils l'ont fait.
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