Voilà un festival insolite, qui devrait ramener à l’église bon nombre de pratiquants, et même de païens, pourvu qu’ils soient mélomanes.
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Durant un mois, chaque dimanche, les quatre églises biarrotes vont à tour de rôle devenir le lieu de « Biarritz en chamade », un festival d’orgues inédit, avec au clavier des virtuoses de cet instrument plutôt tombé en désuétude.
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Ce qu’il faut savoir…
Tout est parti de la rénovation de l’orgue de Sainte-Eugénie, qui a nécessité huit mois d’attention et de compétences de la part de Bernard Dargassies, qui a réussi à lui rendre son timbre d’origine.
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Et l’idée découle de cette réussite. Pourquoi ne pas organiser une série de concerts, avec chaque dimanche un organiste différent ?
C’est pourquoi depuis le dimanche 5 dernier, les spectateurs ont pu apprécier la technique de Francis Chapelet, le titulaire honoraire (80 ans) des orgues de l’église Saint-Séverin à Paris, l’une des légendes vivantes de l’orgue.
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Suivra le 12 octobre à Sainte-Eugénie, on a pu apprécier Jean Guillou, qui tient le clavier de Saint-Eustache (à Paris, oui). Lui succèdera Naji Hakim, qui officie d’habitude au Sacré-cœur et à l’église de la Trinité, toujours à Paris.
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Le 26, à Saint-Joseph ce sera le tour de Loïc Mallié et enfin le 1er novembre à Saint-Charles, Laurent Riboulet, titulaire des orgues de Biarritz clôturera le festival, accompagné au violoncelle par Marie-Laurence Tauziède.
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Une manifestation qui devrait se pérenniser, avec à l’avenir l’intervention de jeunes talents tant français qu’étrangers
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