En effet, ces 10 hectares, censés accueillir logements et équipements publics, se heurtent désormais au principe de Zéro artificialisation nette (ZAN), qui freine leur développement.
Jean-Pierre Bernateau, copropriétaire d’une parcelle acquise par sa famille en 1939, s’indigne arguant que toute cette surface aurait pu servir à loger des gens d’ici depuis belle lurette. Mais les projets se heurtent à la loi ZAN et aux décisions de l’Agglomération Pays Basque. Bien que plusieurs promoteurs aient tenté de présenter des solutions, les offres sont restées lettres mortes, souvent bloquées par des prix de préemption jugés trop bas par les propriétaires.
Claude Olive, vice-président de l’Agglomération, a confirmé que ces terrains, initialement prévus pour l’urbanisation, ne seront pas ouverts à la construction en raison des impératifs environnementaux. Ainsi, ce projet qui devait répondre à un besoin urgent de logements, ne peut aboutir dans l'état actuel des choses.
En attendant, les familles concernées, comme les Bernateau, restent dans l’incertitude, entre amertume et espoir d’un possible assouplissement législatif. Mais la ZAD de Bidart risque de demeurer figée dans le paysage, victime collatérale d’un débat national sur l’artificialisation des sols.
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BRAS DE FERBidart : Des terrains constructibles, mais...
La Zone d’aménagement différé (ZAD) du centre, créée en 2008 pour permettre une extension future du bourg, est au cœur d’un débat sérieux entre propriétaires et politiques.
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Sont concernés : la Maison landaise, dite de maître à Sabres (260.000 €), l’église Saint-Vincent Diacre à Hendaye (220.000 €), les écuries du château de Magnas dans le Gers (250.000 €) et l’ancien Palais de Justice de Bagnères de Bigorre (100.000 €).
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