Ils ont dû découper une dorade, conseiller un rosé pour accompagner des chipirons, accueillir une personne en fauteuil roulant, guider une personne allergique au gluten et inciter, le plus diplomatiquement possible, un client enivré à ne pas prendre le volant. Ils savent vraiment tout faire, ces maîtres d’hôtel !
Les épreuves finales devraient se dérouler en février prochain, sans doute au Cercle Interallié à Paris pour les épreuves de service à table, de réalisation d’une œuvre des arts de la table et de technique et d’encadrement, puis chez Laurent pour celles de culture et communication professionnelle, en français et en anglais.
À ce propos, nous avons retrouvé les questions qui leur ont été posées il y a trois ans, et essayez d’y répondre, on vous souhaite bonne chance. Car malgré notre immense culture générale, on s’est retrouvés un peu dépassés, à la rédac.
Exemples : Qu’est Le Viandier ? Que sont les rancios ? Que signifie « pré-salé » ? Quelles formules de politesse utiliser pour : un cardinal, un comte, un général (femme), un pharmacien ? Et d’autres du même métal, pas vraiment faciles, faciles ! Enfin, on a quand même appris que Le Viandier était le premier livre de recettes publié, dû à Guillaume Tirel, dit Taillevent.
Et ne croyez pas qu’ils furent nombreux alors à obtenir la breloque : un seul lauréat (Kevin Chambenoit, du Bristol). Notre impétrant local, Bruno Casassus-Builhe, de l’Hôtel de France, à Auch, échouant sur le fil. On connaîtra les noms des dix finalistes de l’édition 2018 d’ici un mois, le temps pour chacun de réviser encore et d’affiner technique et réflexes.
Mais dorénavant, quand vous aurez à faire à un maître d’hôtel, vous saurez qu’il fait un métier bien plus compliqué qu’il n’y paraît !
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