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CATASTROPHEDéjà 200.000 canards à abattre en Adour

L’inquiétude s’amplifie au sein de la filière avicole dans les départements du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.
ÉTRANGE - Un vaccin allemand fabriqué au Mexique pour les canards d’ici

Les professionnels s’interrogent sur les raisons de cette reprise spectaculaire de la grippe aviaire, à une période inédite. La génétique des virus H5N8 et H5N1 évolue et certains territoires pourraient favoriser leur stabilisation, écartant la transmission via les oiseaux migrateurs.

Trois abattoirs ont été réquisitionnés sur le bassin de l’Adour, avec des équipes d’intervention spécialisées pour un dépeuplement préventif sur place pour les animaux de moins de 42 jours.
La filière pousse les autorités à mettre en place un vaccin pour tous les canards (de chair et gras) avant le 1er septembre prochain pour éviter de nouvelles catastrophes. En effet, avec le retour de l’influenza aviaire actuel, beaucoup d’éleveurs ne remettront pas en production après l’été sans avoir la possibilité de vacciner les canetons.

L’enjeu est de sauver la prochaine saison de foie gras. C’est vital pour toute la filière qui fait vivre près de 30.000 familles et représente 100.000 emplois directs et indirects.

Les éleveurs de la région sont profondément découragés, alors que la dernière épyzootie avait eu des conséquences lourdes l’hiver dernier. Deux millions de volailles avaient été abattues. Avec cette 7e crise en 8 ans, ils sont nombreux à avoir envie de jeter l’éponge.

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