Cette première ferme solaire sera installée sur 25 hectares à Noguères (ancien site de Péchiney / Rio Tinto) avec un potentiel de production de 17 mégawatts (MW) d’ici fin 2019. De quoi couvrir les besoins annuels en énergie de 35.000 personnes.
Gilles Noguerol, président de la Sobegi, s’est réjouit au nom de Total que le groupe français ait remporté ce premier appel à projet qui vient d’être validé par le feu vert de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Le groupe Total ambitieux…
« Devenir la major de l’énergie responsable » est l’objectif clairement affiché par Total. « La lutte contre le changement climatique fait partie intégrante de notre stratégie de croissance à long terme et de notre ambition ». D’où un renforcement de son expertise dans les énergies renouvelables, et particulièrement dans le solaire.
Le groupe Total est déjà présent sur l’ensemble de la chaîne du solaire photovoltaïque : depuis la production de cellules jusqu’à la vente d’électricité solaire en passant par le stockage d’électricité. Mais aussi par le développement et l’exploitation de grandes centrales solaires ou de systèmes décentralisés sur les sites de clients résidentiels, industriels et commerciaux.
Une autre étape de la reconversion du bassin…
Deux autres projets importants de fermes solaires sont dans les tuyaux sur le bassin de Lacq, pour des productions respectives de 17 et 15 MW. Toujours sur des friches industrielles, toujours sur des terrains non constructibles. Se rajouteront deux autres installations de 5 MW chacune sur des terrains appartenant à Total, à Monein (Pont d’As) et à Carresse.
La Communauté de communes Pau-Lacq-Orthez va faire l’acquisition de nouveaux terrains sur le bassin, avec une approche intéressante, combinant ainsi la production d’énergie renouvelable, et l’implantation d’entreprises sur les sites constructibles. Ce qui permettra de proposer des parcelles d’une dizaine d’hectares pouvant intéresser un large spectre de PMI.
En attendant, plus d’une quarantaine de personnes vont être employées pour construire la première fermes solaire. Quant à la collectivité territoriale, elle va bénéficier d’un revenu significatif, estimé à 565 000 € par an. Cela à partir de 2022, pour une
durée de 30 ans.
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