En France, on estime que 100 millions de téléphones mobiles dorment dans nos placards. Un chiffre énorme dont seulement 15% sont recyclés alors que plus de 80% des matériaux qui composent un mobile peuvent être réutilisés. Des chiffres qui tendent d'ailleurs à grossir quand l'on sait que ce sont environ 25 millions de téléphones qui sont vendus chaque année...
Pour lutter contre ça à son échelle, la CCLO s'est rapprochée d'Orange. Un simple formulaire à remplir sur la plateforme dédiée, et le tour est (presque) joué. C'est ensuite l'opérateur qui s'occupe de tout. « Nous fournissons aux communes volontaires des bacs de recyclage. Elles les disposent ensuite à des lieux stratégiques (mairie, déchetterie, commerce, etc.) jusqu'à ce qu'ils soient pleins. Dès que c'est le cas, ils nous appellent, nous venons les chercher, et nous les envoyons en traitement », explique Eric Boz, directeur des relations avec les collectivités locales dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.
Les mobiles sont ensuite envoyés du côté de la Loire, dans les Ateliers du Bocage, une entreprise d'insertion locale. « Ils les décortiquent et vérifient l'état de marche. S'ils sont encore utilisables, ils effacent toutes les données et reconditionnent les téléphones ». Ces derniers sont alors vendus en agence Orange ou sur internet, les bénéfices étant entièrement reversés à Emmaüs International pour répéter le processus de collecte, mais en Afrique. « Si les mobiles ne sont pas fonctionnels, ils sont désossés et traités, et ce qui est recyclable est transformé en matière première ».
Du côté de la Communauté de Communes Lacq-Orthez, ce sont 10 bacs qui ont été commandés et installés sur le territoire pour récolter téléphones mobiles, mais aussi tablettes et chargeurs. « Plus il y a d'éléments que l'on arrive à réutiliser ou recycler, mieux c'est pour le programme et pour l'environnement ».
La CCLO souhaite d'ailleurs élargir la démarche à plus de communes pour que l'initiative soit encore plus vertueuse. « Plus la collecte dure, plus elle est connue de tous, et plus elle se développe, donc inutile de l'arrêter. C'est un cercle vertueux important pour nous et pour la CCLO », conclut Eric Boz.
Pour en savoir davantage sur cette initiative :
LE GUIDE DES INITIATIVES RSE
Il est placé sous le parrainage d’institutions du territoire (liste provisoire) :
CCI des Landes, CCI Bayonne Pays Basque, CCI Pau Béarn, Chambre d’agriculture des Pyrénées Atlantiques.
Le premier groupe de mécènes est composé de :
EuroSIMA (cluster de la glisse regroupant 180 entreprises), Teréga Accélérateur d’énergies (fonds de dotation), Facilities Multi Services (entreprise adaptée), Famille Michaud Apiculteurs, Emac, Despagnet TP, Benvivo, Groupe Arobase Intérim, Abelio propreté, Consortium du Jambon de Bayonne, Les Thermes de Dax , Glass Partners
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