Thomas Barde possède ces deux casquettes (il possède entre 70 et 80 couteaux). Sa passion est avant tout liée à ces souvenirs d’enfance : « j’ai reçu mon premier couteau à l’âge de 7 ans, et mon grand-père en avait toujours un dans sa poche. C’est un objet à la fois pratique et esthétique », raconte Thomas Barde.
Ancien tourneur-fraiseur dans l’aéronautique, ce Palois de 45 ans s’est appuyé sur son expérience du travail du métal pour fabriquer des couteaux de manière très confidentielle, pour son entourage, dès 2005. « Passionné depuis plus d’une vingtaine d’années par cet univers et après de nombreuses rencontres aussi enrichissantes les unes que les autres, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure en 2012. J’ai fait des recherches pour savoir comment étaient fabriqués les couteaux de bergers traditionnels et m’en suis inspiré pour les moderniser ».
j’aime faire des objets uniques.
Thomas Barde apprend ainsi les rudiments de la coutellerie dans son atelier, en autodidacte. Les Couteaux du Béarn proposent quatre styles différents : « le Bon Roy », un couteau pliant au style brut, le « Capucin », le couteau des bergers béarnais remis au goût du jour, « Lou Biarnes », avec une lame un peu plus imposante et enfin, le Margot. Ces noms choisis en raison de son attachement à la ville de Pau et à cette région qui l’a vu grandir. Trois lames différentes s’adaptent aux trois manches : la lame « pied de mouton », la lame « feuille de sauge », la lame « Yatagan ».
« J’aime faire des objets uniques. Même si je fais des manches et des lames en série pour avoir un peu de stock, aucun couteau ne se ressemble Mon bestseller est le Capucin, c'est le couteau de berger emblématique des Pyrénées, créé à partir des lames de ciseaux qui servent à tondre les moutons ».
Si vous ne trouvez pas totalement votre bonheur parmi les différentes photos mises en ligne, Thomas Barde confectionne également des pièces sur mesure (en essence de bois, corne, os…). « La commande la plus originale que j’ai réalisée était un couteau dans le style de celui des scouts des années 1950. J’ai également fait deux couteaux : le premier, très blanc, à partir d’os de chameau, et l’autre, très foncé, avec de la corne de buffle », se souvient le coutelier palois.
Noémie Besnard
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