En fait, l’info n’a rien de surprenant. Se trouvant pour quelques jours en stage à Biarritz avec l’équipe de France de foot, le sélectionneur Didier Deschamps, qui a pu apprécier durant des années son jeu de jambes, a retenu dans son équipe Thierry Malandain, par ailleurs le patron du Centre chorégraphique national.
Et…
Et cela est parfaitement exact. À un point près : le Didier Deschamps n’est pas notre DD vainqueur de la Coupe du Monde 98, mais son homologue, qui ne fait pas dans la baballe ronde mais dans la direction du Théâtre national de Chaillot. Et effectivement, ce DD là a contacté Malandain pour occuper sa scène début mai, sur la « Misa di gloria » de Rossini.
Mais ça, c’était hier. Aujourd’hui, ou plutôt demain, va se dérouler une tournée de la troupe en Chine et en Finlande, avec la présentation pendant vingt jours de deux spectacles : « Cendrillon » et « La Belle et la Bête ». On imagine que Thierry sera parfaitement serein, puisqu’il vient d’être reconduit par la ministre de la Culture à la tête du Centre chorégraphique national.
Et puisque nous évoquons son actualité, rappelons qu’il est à l’origine du premier concours de jeunes chorégraphes classiques et néo-classiques, dont la finale s’est déroulée le mois dernier à Biarritz, bien sûr, remporté par Xenia Wiest, du Staasballett de Berlin, pour « To be continued ». Conclusion : entre chorégraphies, voyages et spectacles, Thierry Malandain porte bien haut les couleurs de la danse. Et de Biarritz.
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