L’Aviron enchaîne les performances contre les cadors et surprend positivement tous les observateurs en se positionnant solidement à la 4e place derrière les 3 favoris : Toulouse, Bordeaux et La Rochelle. Si les Basques continuent sur leur lancée après la courte pause internationale, ils feront partie des postulants sérieux pour participer aux barrages vers les demi-finales.
Parallèlement, la Section a glissé vers le bas du classement (12e) avec 4 défaites d’affilée à 0 point, dont 2 à domicile. Cette situation commence à inquiéter sérieusement ses fans, d’autant plus après l’échec au Hameau contre un Racing convalescent, pénalisé à 22 reprises.
Bien entendu, rien n’est joué. Les retournements de situation sont fréquents dans ce championnat particulièrement serré et acharné. Il ne suffit plus d’être bon pour assurer son maintien, il faut être vraiment très fort et constant.
Si Bayonne doit éviter de prendre le melon pour continuer à progresser, Pau doit se relancer d’urgence pour éviter de s’enfoncer dans une zone rouge dont il est toujours très difficile de s’extraire, en raison de la pression qu’elle met sur le dos des équipes, comme Montpellier l’a mesuré la saison dernière.
Une grosse performance s’impose dès le retour de vacances, avec un rendez-vous délicat, justement sur la pelouse du MHR (23 novembre). En cas de défaite, la Section pourrait se retrouver dans cette zone rouge tant redoutée, en position de barragiste voire de reléguable, si le Stade Français (contre le Racing) et Vannes (contre Bordeaux) l’emportent à domicile. Dans ce cas, la réception de la solide formation de Lyon, le week-end suivant (30 novembre), se ferait sous une pression maximum, surtout qu’elle sera suivie d’une expédition périlleuse à Toulon (21 décembre). La phase aller se terminera par la réception du promu, Vannes (28 décembre). On croise les doigts.
De son côté, l’Aviron compte s’appuyer sur son invincibilité à Jean-Dauger qui semble avoir pris du corps cette saison, et vise quelques exploits à l’extérieur, comme à Lyon, pour rester dans le top 6. Le retour de congés sera chaud avec un gros défi à relever à Toulon (23 novembre), puis la réception du Stade Français (30 novembre). L’objectif sera ensuite d’aller gagner en Bretagne, à Vannes (21 décembre), avant d’accueillir la coriace équipe de Castres (28 décembre).
On le voit, la bonne gestion de cette pause internationale s’annonce capitale. Bayonne l’a entamée avec un gros mental, en ayant fait largement tourner un effectif qui lui permet d’avoir quasiment deux équipes solides sous la main. Mais, interdiction de se relâcher. Pau doit savoir gérer la pression pour la rendre positive, tout en mettant en place un nouveau plan de bataille adapté à la situation. L’équipe doit retrouver de l’efficacité et compte sur le retour de quelques cadres.
Réponse le 23 novembre.
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