Dans une prochaine vie, on se verrait bien "fabricants de slogans publicitaires". Si. La preuve en images ? Ou plutôt en mots : "Le foie gras, c'est Delpeyrat". Auquel on rajoutera très vite après : "Mais le tarama, c'est aussi Delpeyrat". Oui parce que le tarama de la "marque Blini, c'est Labeyrie".
La vocation est là, il n'y a pas.
Ce qu’il faut savoir…
Donc, pour parler plus clairement, Delpeyrat (filiale du groupe coopératif Maïsadour) a passé de bonnes fêtes de fin d'année 2014, merci bien (40% de leurs ventes se sont faites entre le 22 et le 31 décembre) a vendu beaucoup de foie gras, pas mal de saumon fumé (pourtant, ça ne rime pas avec Delpeyrat !), et s'est lancé avec bonheur face à son concurrent habituel Labeyrie, sur le marché pourtant prisé du tarama.
De grande qualité. Ou plutôt "Extra" tel leur slogan (ah oui, c'est bien ça : "Delpeyrat, c'est extra", ok on arrête). Donc du tarama de cabillaud, de saumon, de noix de Saint-Jacques et de homard.
Normalement, ce tamara extra Delpeyrat devrait arriver dans vos rayons à partir du mois de mai. Mais la marque qui n'en est plus à une audace près, promet à ses consommateurs d'autres surprises à venir, toujours basées sur l'exploitation du poisson qui bénéficie d'une bonne connotation auprès du grand public, pour ses protéines saines.
Avec ses 550 millions de chiffre d'affaires et ses 2.600 salariés dont 2.100 dans le Sud-Ouest, installée à Saint-Pierre-du-Mont, Delpeyrat ne recule devant aucun investissement pour grappiller sur les parts de marché de Labeyrie. Et s'est même défait de son pôle traiteur, pas assez rentable.
D'accord, mais c'est quoi la surprise qu'ils nous préparent ? Un guacamole au poisson ? Un tzatziki à la langouste ? Rhhaaaaa, Delpeyrat, toujours, tu nous auras...
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