Ils représentaient 2 400 tonnes les petits légumes sortis de l’usine de Saint-Sever au tout début de son activité. En 2000, ils avaient atteint les 16 000 tonnes, puis 20 000 en 2010. Une belle progression qui sera encore plus boostée par l’installation d’une nouvelle chaîne de conditionnement en 2013, à la suite d’un investissement de 9 millions d’euros.
Cette année, la production totale devrait flirter avec les 37.000 tonnes, soit 20% de plus qu’en 2017. A l’arrivée, 22.000 tonnes auront été conditionnées sur place, la différence étant vendue en vrac par le groupe.
Et la stratégie d’investissement d’ALS ne s’arrête pas en si bon chemin, puisque l’entreprise devrait bientôt atteindre les 40.000 tonnes. Soit seize fois plus qu’à sa création. Énorme !
Sur ce site qui s’étend sur 25 hectares, dont 3.500 m² de bâtiment sur plusieurs niveaux, une centaine de salariés travaille en 3 x 8. Trieurs optiques, tunnels de surgélation, conditionnement en sacs de 300 grammes à 2,5 kilos, et de 10 à 25 kilos pour la ligne industrielle…, toute la préparation effectuée sur place, avec livraison directe chez les clients, représente un formidable gain de temps, mais également d’économies en matière de flux logistiques.
Détenue à 99% par Ardo, le leader européen du légume surgelé, seuls les petits pois, maïs et haricots provenant uniquement, d’après ALS, des coopérateurs de Maïsadour (qui elle-même détient 1% d’ALS) ont droit de cité dans la chaîne de production. Ils ont poussé en terres landaise à plus de 90%, les autres arrivant tout droit du département du Gers voisin.
Car lorsque les bons légumes frais du terroir s’associent aux dernières technologies industrielles, c’est bien meilleur à l’arrivée…
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