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Les Deux Monsieurs ; un food-truck pour des croque-monsieurs landais et faits maison

C'est Nicolas Lizel et Jérôme Pescay qui sont à l'origine de ce restaurant mobile qui arpente l'agglomération montoise et ses alentours depuis le mois de décembre. L'idée était de proposer un bon repas, local, mais surtout, original...
Jérôme Pescay (à gauche) et Nicolas Lizel (à droite), fondateurs des Deux Monsieurs.
Jérôme Pescay (à gauche) et Nicolas Lizel (à droite).
Bien que les deux amis soient aux commandes de ce projet, ce dernier est en fait une démarche collective de tout un territoire, avec près d'une centaine de personnes impliquées dans les différentes étapes de création...

Nicolas Lizel et Jérôme Pescay proviennent tous les deux de la grande distribution, où ils étaient d'ailleurs collègues. « On avait fait le tour de notre métier, et on voulait voir autre chose. On ne savait pas trop quoi, on savait juste qu'on voulait continuer à travailler ensemble ! », commence Nicolas Lizel. Tous les deux passionnés de cuisine, c'est donc vers cet univers qu'ils se tournent, avec l'idée de développer un food-truck. « C'est plus pratique pour des questions de mobilité, ça nous permet de pouvoir fréquenter plusieurs villages contrairement à un établissement fixe qui nous contraint à un seul lieu. Et puis niveau budget, c'est aussi bien plus raisonnable ! ».

Rapidement, le duo se tourne vers le croque-monsieur après avoir regardé ce qui pouvait se faire ailleurs. « On a été étonné de voir que personne ne travaillait ce sandwich... Il y a quelques restaurants qui le mettent à la carte, mais ça n'est pas mis en valeur alors que c'est pratique et facilement déclinable », poursuit Jérome Pescay avant de présenter les différentes versions que Les Deux Monsieurs proposent. « Il y a le classique au jambon, mais il y en a aussi au poulet, au chorizo, au canard, au saumon, un végétarien, et même des sucrés ! »

Photo : Lumière Sauvage / Thibaut Melin.

La grande majorité des produits utilisés proviennent des alentours. « Un boulanger nous fait du pain de mie spécial, sur-mesure. Pour les viandes nous travaillons avec le boucher de Grenade-sur-l'Adour, et le poisson est de la truite locale également. Nous utilisons des framboises de Bahus-Soubiran, des boissons artisanales, etc. ». Une dimension locale et artisanale que les deux amis poussent jusque dans les desserts, faits maison, tout comme les sauces qui viennent garnir les croque-monsieurs. En tout, c'est une petite dizaine de producteurs fixes qui travaillent avec Les Deux Monsieurs. « C'est important pour nous de mettre en avant ces produits. Ici, nous avons la chance d'avoir un très gros vivier de bons produits, c'est bête de ne pas s'en servir ! », explique Nicolas Lizel.

Une forme de solidarité que l'on retrouve aussi dans la genèse du projet. «On a eu recours à une campagne de financement participatif, principalement pour amortir l'inflation et l'augmentation des coûts que cela a généré ». Ce sont 7600 euros qui ont été récoltés grâce à la participation de 83 contributeurs. « Sans ces personnes, le projet n'aurait pas pu voir le jour... », remercient les deux amis.

C'est une alternative sympa aux classiques burgers et pizzas

Aujourd'hui, ils servent entre une dizaine et près de 60 repas par jour. « C'est variable en fonction de plein de choses, mais globalement on s'aperçoit que ça plaît aux gens ! C'est une alternative sympa aux classiques burgers et pizzas. Quelques événements nous ont approchés également pour que l'on puisse servir à ces occasions ». Des services exclusivement à Mont-de-Marsan le midi, du mardi au vendredi, et partagé entre Saint-Sever, Bretagne, Saint-Pierre-du-Mont, Benquet, Mont-de-Marsan et Bougues du lundi soir au samedi soir. Côté prix, comptez 7,50 euros pour un croque-monsieur simple, et jusqu'à 15 euros pour une formule complète croque-monsieur, accompagnement, boisson et dessert. Des formules intermédiaires existent aussi.

« En décembre on a eu pas mal de petits soucis, mais là depuis le début du mois de janvier, ça marche bien ! On est très contents ! Maintenant, l'idée c'est de s'équiper un peu plus pour améliorer notre rendement et surtout gagner du temps, parce que de 7h00 à 23h00, les journées sont longues », plaisante Jérome Pescay. Ensuite, le duo songera à développer des croque-monsieurs différents, avec de nouveaux pains et de nouvelles garnitures, et pourquoi pas, à l'avenir, de mettre en service un second camion. « Ou peut-être même plus encore... On ne se ferme à rien... »

Timothé Linard

Photo : Lumière Sauvage / Thibaut Melin.

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