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Mairie d'Anglet

Un dircab de longue expérience
BASQUE H-COLOMBEL

Oui on joue les connaisseurs chez PresseLib', et plutôt que de vous parler de "directeur de cabinet", on préfère le plébiscité "dircab" en raccourci saisissant. Mais plutôt que de passer des heures à épiloguer sur la dialectique territoriale, intéressons-nous au profil du dircab en question, celui du nouveau maire d'Anglet, Claude Olive.

À peine installé dans ses fonctions, le nouvel édile s'entoure d'un "bras droit" de haut niveau, puisque Hervé de Colombel, 57 ans, affiche un curriculum-vitae ès fonction publique plutôt impressionnant.

Né en Algérie, il est rentré en France avec ses parents à l'âge de six ans, posant son baluchon dans la Sarthe où il grandira. Un cursus en histoire plus tard, c'est dès le plus jeune âge que Hervé de Colombel s'intéresse aux collectivités territoriales, en pleine prise de pouvoir local pour cause de décentralisation.

Il démarre dans le petit village - 2000 âmes - de Marolles-les-Braults, et logiquement, lorsque le maire rejoint la députation, le suit comme assistant parlementaire. À la fin du mandat, il dirige le centre culturel du prieuré de Vivoin. Avant, en 1989, d'être recruté par le Conseil général de la Sarthe pour y être nommé chef de services de l'animation culturelle. Pendant vingt ans, c'est à ce poste qu'il s'occupe de spectacle vivant, d'enseignement artistique, de patrimoine.

Petit détour de deux ans, à Tel Aviv comme directeur de l'Institut français, sous égide du ministère des Affaires Etrangères, et au retour dans la Sarthe, il passe de la culture au contrôle de gestion des établissements à fort budget, avec notamment le Sdis (Service départemental d'Incendie et de Secours).

Mais puisque l'on vous dit Sarthe, vous imaginez déjà pour quels noms fameux il a travaillé. Vous avez raison. Hervé de Colombel "a servi" deux présidents successifs, connus dans l'hexagone : Michel d'Aillières et un certain François Fillon. Sans être jamais encarté, le nouveau dircab d'Anglet se définit lui-même comme un "humaniste de droite" ou un "gaullien social"...

C'est toute son expérience acquise à la gestion, à la culture, au sein de la fonction publique territoriale en général, qu'il aura assurément à coeur de mettre à disposition de sa nouvelle commune d'adoption, auprès de Claude Olive : Anglet.

Ongi Etorri, monsieur de Colombel.

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