Et si la batterie de demain était inventée et produite en Aquitaine ? On sait qu’inventeurs et chercheurs se cassent les dents et le moral pour trouver LA batterie parfaite, celle qui sera capable de stocker dix fois plus d’énergie qu’aujourd’hui et de se faire recharger en quelques minutes.
Utopie ? Pas vraiment, car des pistes existent, exploitées notamment par SCE France.
Explications…
SCE, filiale d’Arkema et d’Hydro-Québec vient en effet de confirmer un partenariat pour créer un laboratoire commun de recherche et de développement dans le domaine du stockage de l’énergie.
Ce labo portera ses efforts sur le développement d’une nouvelle génération de matériaux pour la fabrication de batteries lithium-ion, en particulier sur les nouveaux électrolytes tels que solvants ou sels de lithium, ainsi que les additifs de conduction, comme nanotubes de carbone ou polymères conducteurs.
De son côté, Arkema est une entreprise française, présente dans plus de quarante pays, produisant et distribuant des produits chimiques, tels que des matériaux polymères qui améliorent la longévité et les performances des batteries grâce à une plus grande résistance électrochimique.
Quant à Hydro-Québec, il est un mastodonte de l’énergie, avec comme seul actionnaire l’Etat québécois et comme tel le plus grand producteur mondial d’hydroélectricité. De sacrés partenaires pour la PME française installée à Lacq.
Preuve que le projet prend corps, une convention vient d’être signée entre la Région, Arkema, Hydro-Québec et le CEA Tech, qui permettra à SCE France de lancer sa recherche sur la batterie idéale.
La Région n’a pas hésité à mettre sur la table 3 millions d’euros, preuve qu’elle mise fortement sur le projet qui, en cas de succès, aura d’énormes retombées sur nos territoires. On a déjà vu des investissements plus hasardeux !
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