BioNTech, Merck et Moderna ont confirmé que plusieurs équipes de chercheurs travaillaient sur des vaccins thérapeutiques anti-cancer, à partir de la technologie ARNm. De son côté, l’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole développe un vaccin permettant d'immuniser les patients de certains cancers, comme les cancers des poumons, du tube digestif ou ORL (soit au moins 33 % de cancers selon le Pr Jean-Pierre Delord, directeur général de l’IUCT-Oncopole).
L’analyse des mutations cellulaires et l’identification de la production d’antigènes chez des personnes en rémission doit permettre de réaliser très rapidement un vaccin individualisé pour éviter toute rechute.
Ces progrès vont s’ajouter à ceux déjà opérationnels concernant l’immunothérapie, combinant thérapies génique et cellulaire, très efficaces contre les cancers du sang. Ainsi, les cellules CAR-T sont des lymphocytes T prélevés dans le sang du patient, puis génétiquement modifiés en laboratoire, avant d’être réinjectés au patient.
Le vaccin à ARNm complètera cette thérapie, moins efficace contre les tumeurs solides, alors qu’elles représentent 90 % des cancers.
Pour rappel, les cancers sont la cause de 10 millions de décès par an dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.
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