Au fait, quoi de neuf chez Courrèges ? Nous étions restés sur les visites en 2013 d’Aurélie Filipetti, puis celle d’Arnaud Montebourg (pas ensemble) avenue Alfred Nobel, venus inaugurer la rénovation du bâtiment créé par André Courrèges en 1972.
Depuis, la marque conquiert pas à pas des parts de marché, et revit, comme l’avait souhaité Coqueline Courrèges, lorsqu’elle avait choisie deux publicitaires pour poursuivre l’œuvre d’André, Jacques Bungert et Frédéric Torloting, écartant les offres des mastodontes LVMH ou PPR.
Ce qu’il faut savoir…
Une décision osée, mais une option payante, puisque aujourd’hui Courrèges emploie sur Pau vingt-cinq personnes, en ayant récupéré une identité forte. Deux directeurs artistiques, Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer, du fameux « Duo Coperni » sont venus renforcer l’équipe créative.
Mais l’actualité de Courrèges, c’est que l’entreprise bénéficie désormais du dispositif « Usine du futur » un organisme permettant de définir une offre France la plus distinctive possible. L’usine du futur, telle qu’imaginée par ses promoteurs, consiste entre autre à intégrer le bâtiment dans la ville ou dans son environnement. En limitant tout type de pollution, visuelle, environnemental et sonore.
Son action ne s’arrête pas là : constatant que l’outil productif français est ancien et peu automatisé, avec des machines-outils ayant en moyenne plus de 17 ans (contre 9 en Allemagne), les promoteurs entendent donner aux PME les moyens de s’équiper et les former aux méthodes de pilotages associées.
Et chez Courrèges, le dispositif a parfaitement fonctionné, avec un diagnostic établi, lui permettant d’améliorer son organisation interne et technique. Preuve que la confiance est établie, le Conseil régional vient de lui allouer une somme de 31.132 euros, ce qui va lui permettre d’acquérir du matériel plus performant, en particulier un logiciel et une table de coupe.
Le but : retrouver l’élan des années passées, lorsque le slogan publicitaire affirmait : « Toute femme plongée dans Courrèges subit une importante poussée d’optimisme ! »
Pas de doute, Coqueline, femme d’André et mère de Clafoutis, a bien choisi ses repreneurs !
http://dai.ly/xl5n1p
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire