AMBASSADEURSLa Fabrique des Colibris, concentré générateur d’énergies positives

Depuis son ouverture dans la bastide voisine de Cologne en 2014, le Comptoir des Colibris n’a de cesse de s’impliquer dans des actions de formation des adultes, qu’il s’agisse de reconversion ou d’émancipation. Avec l’arrivée de la crise sanitaire, ces actions se sont renforcées, et l’équipe s’est étoffée, au point de manquer un peu d’espace.

« Nous sommes certifiés Qualiopi, et nous organisons des modules de formation soit pour nos salariés du Comptoir, soit pour des personnes qui souhaitent se tourner vers les métiers de la restauration, mais aussi du tourisme, de la comptabilité… Nous travaillons actuellement avec Bruno Casassus, de l’Hôtel de France à Auch, pour développer prochainement des titres de professionnels en restauration. Nous avons en parallèle des actions sur le territoire autour de l’économie sociale et solidaire, sur l’alimentation durable, et des projets avec Erasmus. Nous avions besoin de place pour mener à bien toutes ces actions avec nos partenaires » explique Stéphanie Grenier, directrice à l’origine de ces projets.

La Communauté de Communes Bastides de Lomagne la met en rapport alors avec la mairie de Mauvezin, qui lui propose un lieu chargé d’histoire, puisqu’il s’agit de l’ancien restaurant La Rapière, devenu ensuite La Grande Ourse, avant de fermer ses portes.

« Nous avons repris la location de cette grande bâtisse, en partant sur un principe d’utilisation d’une partie pour nos bureaux, une deuxième, modulaire, pour accueillir des formations, des ateliers collectifs, des expositions ou des manifestations, et enfin, une troisième où nous avons décidé d’ouvrir un salon de thé et restaurant orienté vers le végétal - mais pas que -, pour sensibiliser à ce type d’alimentation, tout en redynamisant l’économie locale ».

Des choses qui ont du sens pour nous… 

Comme au Comptoir des Colibris, les produits frais issus de circuits courts sont proposés à travers une carte savoureuse, élaborée par Hema Lemberton, Fabiola Ibouda et Alan Monruffet. Le jardin ombragé sera propice au calme et à la détente, et quelques concerts d’ambiance seront également proposés.

« Cela fait partie de notre implication culturelle, tout comme les trois expositions et les stages de poterie que nous recevons cet été. Ce sont des choses qui ont du sens pour nous. Nous allons créer également un groupe de discussion à partir de septembre, car nous avons beaucoup de retours de personnes qui ont fréquenté l’établissement autrefois, et qui souhaiteraient parler de son histoire. Monsieur Fauroux, l’ancien propriétaire, est d’ailleurs très content de cette initiative… ».

Avec autant d’activités dans une démarche éthique et solidaire, La Fabrique des Colibris a joliment trouvé son nom.