Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport
Pourtant la première balle que le jeune Bigourdan a touché était légèrement plus - comment dire… - ovale ! Dès l'âge de 4 ans, il s'inscrit dans le club de rugby local. Une aventure plutôt brève, puisqu'à 6 ans, âge légal minimum, il se tourne vers le ballon rond, qui l'a toujours plus attiré.
Dès ses premières touches de balle, Sam Sanna apparaît comme un surdoué. Il est très rapidement surclassé, pour jouer avec les jeunes de la catégorie supérieure. Il continue alors son parcours, en intégrant, plus tard, le pôle espoir de Castelmaurou, après un passage à Tarbes. En 2014, son rêve prend une nouvelle dimension, quand il rejoint le TFC.
Malgré cette ascension rapide, le jeune joueur n'en a pas oublié ses racines, et les différents éducateurs et entraîneurs qui lui ont permis d'arriver au niveau professionnel. Ainsi, pour la signature de son premier contrat pro, cet été, Christian Cacha, éducateur aux Boutons d'Or de Ger, club d'enfance de Sam Sanna, était parmi les cinq invités du joueur.
La tête sur les épaules…
Bien conscient de sa chance, Sam Sanna garde les pieds sur terre et se prépare à toute éventualité, y compris un réveil brutal. Nombreux sont les joueurs qui, du jour au lendemain, sombrent dans l'anonymat le plus complet, après quelques prestations remarquables.
Du coup, le jeune Bigourdan s'est attaché à poursuivre ses études. A 18 ans, il s'est orienté vers un DUT en gestion des entreprises et des administrations (GEA). Son contrat professionnel sera signé trois ans plus tard, à 21 ans, ce qui est assez tardif dans le monde du football actuel.
Depuis le début de la saison, il évolue donc au poste d'ailier droit à Toulouse en Ligue 2. Une adaptation a été nécessaire, puisque le jeune homme a été formé au poste de milieu relayeur, bien plus axial. Malgré tout, c'est une réussite. Il a rapidement conquis ses coéquipiers, son entraîneur et surtout, les supporters des Violets.
Sur les six premières rencontres, Sam Sanna a été titularisé cinq fois. Preuve de son immense talent, et de son efficacité. Mais l'ailier ne considère pas sa place comme acquise pour autant. Il sait la chance qu'il a, et la savoure, mais continue de travailler dur pour progresser, et aller le plus haut possible.
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