Les 4 organisations souhaitent « montrer par l’exemple que les protocoles sanitaires mis en place sont efficaces et que le ski n’est pas une activité à risque ». Selon France Montagnes, la filière a déjà perdu 1,5 milliard d’euros sur l’ensemble des massifs.
Le Conseil de Défense de la Montagne a publié une lettre au président de la République, que nous reproduisons ici.
« Pourquoi sacrifier la montagne française ? »
« Monsieur le président de la République, la montagne française attend le retrait du décret qui lui interdit d’ouvrir ses remontées mécaniques pour éviter une saison blanche : question de survie !
« Lors de la décision de report de l’ouverture pour les vacances de Noël pour limiter la circulation du virus pour les fêtes de fin d’année, le Premier ministre a pris des engagements pour une ouverture au 7 janvier, sauf évolution importante de la situation sanitaire.
« La montagne a développé un protocole complètement abouti et validé par les services de L’État.
« Alors que l’évolution de l’épidémie est stable, avec des chiffres décroissants en région Auvergne Rhône-Alpes, et que les vaccins commencent à arriver, la montagne française attend aujourd’hui le retrait du décret qui lui interdit d’ouvrir ses remontées mécaniques afin que les clients puissent s’organiser et réserver leur séjour de février.
« Les vacances de Noël ont prouvé que les stations de montagne s’étaient organisées pour accueillir les vacanciers en totale sécurité sanitaire. La pratique d’un sport individuel de plein air comme le ski ne présente par ailleurs pas de risque spécifique.
« Le tourisme hivernal représente 120.000 emplois directs et 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Sans ouverture, ce ne sont pas que les entreprises et salariés qui en subiront les conséquences, mais également toute la vie et les habitants de nos territoires de montagne.
« Les conséquences d’une absence d’ouverture risquent d’être la destruction définitive et irréversible de notre modèle économique. Depuis le dernier Plan Neige, 60 ans se sont écoulés avec un modèle économique viable. Le risque est sa disparition en l’espace d’un trimestre.
« Rappel sur le poids des périodes : avant saison, 13% ; vacances de Noël, 12% ; inter vacances de janvier, 21% ; vacances de février, 35% ; inter vacances de mars, 13% ; vacances de printemps 5% »
La lettre est signée par : Jean-Luc Boch, président de France Montagnes et président de l'Association nationale des maires des stations de Montagne ; Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France ; et Eric Brèche, président du Syndicat national des moniteurs du ski français.
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