Le Château de Lavardens, dans le Gers, est un endroit magique. Il y a, d'abord, les murs à proprement parler. Un château, ancienne capitale militaire des comtes d'Armagnac, qui appartint ensuite aux familles d'Albret et de Navarre, avant de revenir à Antoine de Roquelaure qui le fit entièrement reconstruire pour les beaux yeux de sa belle, Suzanne de Bassabat.
Un lieu magique, donc. Et sublimé davantage encore par la qualité des expositions culturelles qui y sont organisées depuis longtemps. Le visiteur aura conservé un souvenir ému de l'exposition Camille Claudel qui y avait été présentée en 2000 puis en 2008. Mais aussi d'expositions sur les santons de Provence, Goya et la tauromachie, Salvador Dali, la tapisserie d'Aubusson, et tant d'autres encore.
Ce qu’il faut savoir…
Aujourd'hui, le château accueille un nouveau directeur pour un nouveau Centre international de communication artistique contemporaine (Cicac), en la personne de Yves Martinez. Et ce dernier, dès sa première intervention, se hâte de préciser que des expositions continueront d'être abritées au Château.
Comme pour illustrer son propos, démarre d'ailleurs actuellement une exposition de photographies des plus beaux villages de Midi-Pyrénées. Mais le Cicac voit plus grand pour Lavardens. Yves Martinez, ingénieur culturel, pense maison d'écrivains (on parle du dernier étage du Château, aménagé à cet effet), scène de théâtre et de musique, et organisation d'événements culturels majeurs qui permettront, par ailleurs, de financer la rénovation du site.
Vision à long terme, le Cicac et son directeur se donnent dix ans pour finaliser leurs projets. Et puisqu'il faut rêver grand et voir loin, à terme le Château pourrait héberger un institut international d'insertion professionnelle des arts de la scène.
C'est tout le mal que l'on souhaite à ce lieu auréolé d'histoire, de beauté et de culture.
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