Le passé l'a prouvé. Les révolutions modernes ont été rêvées par les princes de la science-fiction. Par exemple, si aujourd'hui on vous dit que le verre de demain sera fabriqué à base d'amidon de maïs, vous allez nous qualifier de doux-dingues, à enfermer de toute urgence pour imagination plus que débridée. Mais si celui qui vous l'annonce, est Daniel Peyraube, directeur de l'association "Passion Céréales" en Aquitaine, vous le croirez davantage. Et si Daniel Peyraube évoque de telles révolutions, ce n'est pas qu'il a abusé de littérature fantastique. C'est qu'il a déjà constaté que le milieu médical, par exemple, utilise des emballages biodégradables issus du végétal.
Grâce à qui ? Grâce à deux entreprises implantées en Sud-Ouest. Cocorico !
La première VegePlast, à Bazet, près de Tarbes et employant 45 salariés. Son fondateur, Vincent Pluquet est un ingénieur agricole qui a longtemps travaillé chez Vivadour, la coopérative gersoise. Aujourd'hui, avec Vegeplast, il fabrique des matériaux biodégradables et biosourcés d'origine végétale.
La seconde, c'est eMotion Tech, start-up toulousaine qui emploie une dizaine de salariés. Elle est spécialisée dans les imprimantes 3D en kit, une vraie révolution en marche... Son gérant, Guilhem Pérès, s'enthousiasme : "On peut parfaitement imaginer que, dans un avenir proche, un agriculteur qui voudra remplacer une pièce défectueuse de son tracteur pourra la fabriquer lui-même à partir de matière végétale, grâce à son imprimante".
Conseil d'amis, si vous êtes un jeune agriculteur, apprenez vite à modéliser en 3D. Sait-on jamais, ça pourrait vraiment vous servir. Car demain, c'est bientôt. Et la science-fiction n'est qu'une anticipation au progrès...
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