Bien sûr, chacun a du Gers l’image réjouissante et bucolique du « Bonheur est dans le pré ». Mais il ne faut pas croire que le département soit pour autant à la remorque des nouvelles technologies, puisque avec 300 centrales photovoltaïques, il est en ce domaine l’un des mieux lotis de France.
Par centrale solaire photovoltaïque, il faut entendre un ensemble destiné à la production d’électricité, constitué de modules (PV) reliés entre eux et utilisant des onduleurs, afin d’être connectés au réseau. Tandis que les systèmes solaires photovoltaïques sont destinés à l’alimentation en électricité de bâtiments isolés.
Ceci précisé, le Gers doit sa performance à l’intervention de deux partenaires habituels des paysans, le Chambre d’agriculture et le Crédit Agricole Pyrénées–Gascogne. Ce dernier a ainsi investi plus de 287 millions d’euros dans la filière photovoltaïque dans les trois départements du Gers, des Pyrénées Atlantiques et des Hautes Pyrénées, finançant 700 centrales de plus de 36 KW.
Mais cette filière est-elle viable économiquement ? Car on sait que le prix d’achat du KW/h a singulièrement baissé ces derniers temps.
La solution pour les producteurs consiste entre autre à souscrire un contrat d’assurance particulier, adapté à leur activité, et à signer un contrat de maintenance. Il est déjà loin le temps où le monde agricole voyait le panneau solaire comme une menace, considérant qu’implanter une centrale au sol allait à l’encontre des objectifs de préservation du foncier agricole.
La tendance est nette : le photovoltaïque est un moyen remarquable de parvenir à l’autonomie énergétique. Et cela, les Gersois l’ont parfaitement perçu.
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