Cela fait très chic sur une carte de visite d’avoir une résidence qui porte son nom. Et l’architecte lot-et-garonnais Jean Nouvel doit en être fier, à juste titre, pour l’avoir imaginée dans les années 90. Sauf que la résidence en question a au fil du temps pris une triste mine, pour avoir connu bien des vicissitudes, avec changement de propriétaires, délabrement, inondation, abandon, etc.
Mais ça, c’était avant, puisque les travaux de rénovation viennent de débuter. Et…
L’établissement, fermé depuis trois ans, a comme chacun sait (du moins les Dacquois) été repris il y a onze mois pour deux millions d’euros par Louirobe, la société dirigée par Jean-Louis Bérot, un acteur historique du thermalisme dacquois.
Avec pour le remettre en état, la promesse d’y investir une somme équivalente pour sa réhabilitation. Entre parenthèses, l’acquéreur a fait plutôt une bonne affaire, puisque la construction nouvelesque avait coûté 5,2 millions d’euros. Bien joué !
On est désormais passé à la phase opérationnelle. Naturellement, la structure sera conservée, afin de ne pas toucher à « l’esprit Nouvel », il est vrai que la façade avec ses jalousies en bois des Landes se remarque et ne laisse personne indifférent.
Mais c’est à l’intérieur que la rénovation s’avère indispensable : en priorité celle du plateau technique, endommagé par les eaux, avec tout son enchevêtrement de câbles, de tuyaux et de fils. Mais aussi celle des quelque 90 studios entourant l’atrium central, qui ont bien besoin d’un grand coup de Kärcher et pas seulement d’un passage fissa de Ripolin.
Seul changement notoire, l’entrée principale s’effectuera à l’avenir côté Splendid. Si tout fonctionne comme sur des roulettes, l’ouverture pourrait avoir lieu pour l’été prochain et constituer l’un des grands événements de la saison.
On a hâte de juger du résultat, et d’aller y faire trempette, aussi.
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