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Le Pic du Midi se rapproche du patrimoine mondial de l’UNESCO

Le Comité français du patrimoine mondial (CFPM) a validé la poursuite du processus de la candidature du site bigourdan et de son observatoire.
Le Pic du Midi se rapproche du patrimoine mondial de l’UNESCO
En avril 2024, sa valeur universelle exceptionnelle avait reçu un avis « favorable ». La 2ème audition, portant sur ses périmètres et ses protections a bénéficié d’une mention « très favorable ».

L’équipe du Groupement d’Intérêt Public (GIP) portant la candidature a pu expliquer les contours pris en compte qui reprennent principalement des limites naturelles et géologiques. Le tracé profite en effet d’une ligne de crête encerclant la montagne du Pic du Midi et les vallées qui prennent naissance à sa base.
 
Il englobe également un panel de biotopes hauts montagnards représentatifs de la diversité géologique, botanique pyrénéenne et des usages traditionnels tel que le pastoralisme. Le riche ensemble paysager, articulé autour de la montagne est remarquablement préservé. Ce sont autant d’attributs territoriaux et paysagers constitutifs de la valeur universelle exceptionnelle de la candidature. Enfin, la Réserve Internationale de Ciel Etoilé du Pic du Midi (RICE) offre un cadre distant sur l'ensemble du territoire des Hautes-Pyrénées. 
 
Le Pic du Midi et son observatoire sont au cœur de sites classés. Le périmètre est également couvert par l’aire d’adhésion du Parc national des Pyrénées qui assure des perspectives de protection et de développement durable de cet environnement au croisement de la haute montagne et du pastoralisme.

Luc Perrot

La force de la candidature repose sur la permanence et la poursuite de l’activité scientifique du Pic du Midi, garantis par l’engagement respectif de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, des collectivités du Syndicat Mixte du Pic du Midi et par le modèle de valorisation touristique qui fêtera ses 25 ans l’année prochaine.
 
L’excellence de la recherche réalisée au sommet sait aussi se tourner vers la société avec des actions auprès de scolaires et de citoyens. L’État, propriétaire de l’observatoire, accompagne et renforce cette convergence remarquable entre la science et le territoire. Ce partenariat État, Université et collectivités est un exemple de symbiose permettant à un site d’exception d’évoluer et d’offrir le meilleur à notre pays et au monde. 
 
Évolutif, le Pic du Midi et son environnement naturel forment un paysage à caractère vivant par son activité scientifique et l’accueil du grand public. Ce paysage exceptionnel illustre parfaitement la dimension universelle et inspirante de cette relation Homme-nature

Troisième étape décisive…

Une dernière audition devant le CFPM est prévue le 10 avril 2025. Elle évaluera le plan de gestion, c’est-à-dire l’organisation, la stratégie et les moyens réunis par le candidat Pic du Midi et son observatoire pour assurer l’avenir du futur patrimoine mondial.
 
Parallèlement au travail du GIP du Pic du Midi, les acteurs du territoire se mobilisent aux côtés de l’État pour appréhender collectivement les enjeux et les opportunités d’une inscription au patrimoine mondial. Il est primordial de se préparer collectivement pour que l’inscription espérée devienne un vecteur supplémentaire de développement local et durable.
 
En cette fin d’année 2024, cette dynamique collective prend un élan nouveau au sein des Ateliers des Solutions qui ont pour objectifs d’identifier une vision partagée et de construire les grands axes qui feront du futur patrimoine mondial un levier de développement local profitable à chaque acteur, habitant et visiteur du territoire de proximité du Pic du Midi.
 
Cette troisième audition sera déterminante pour conduire à l’ultime étape : le dépôt officiel à l’UNESCO en septembre 2025.

L’équipe portant la candidature du Pic du Midi et son observatoire au patrimoine mondial de l’humanité

Sur la photo ci-dessous, de gauche à droite : Nicolas Bourgeois, co-directeur du GIP pic du Midi UNESCO ; Sarah Abellan, chargée de projet Réserve de ciel étoilé ; Michel Cotte, professeur émérite à l’École polytechnique Université de Nantes ; Daniel Soucaze des Soucaze, directeur général de la Régie du Pic du Midi ; Rémi Cabanac, directeur scientifique de l'Observatoire du Pic du Midi ; Odile Rauzy, présidente de l’université Toulouse III Paul Sabatier ; Jean-Louis Cazaubon, vice-président de la Région Occitanie ; Mehrez Zribi, directeur de l’Observatoire Midi-Pyrénées ; Noélie Davezac, vice-présidente déléguée Sciences et Société de l’université Toulouse III Paul Sabatier ; Pierre Brau Nogué, conseiller départemental Haute Bigorre.

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