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Autour du circuit Paul Armagnac

Les entreprises rejoignent un Nogaropôle ambitieux
PL NOGARO POLE

Dix ans que la législation automobile a imposé de nouvelles normes à tous les circuits français, sous peine de leur retirer leur homologation, ce qui a entraîné la fermeture de certains, faute de volonté ou de sponsors. Aujourd’hui n’en restent plus que quatre permanents : Magny-Cours, Le Castellet, Le Vigeant et pour le plus grand bonheur des Gersois… Nogaro.

Naturellement, cette remise à niveau (stands, bords de pistes) a eu un coût, élevé : environ 12 millions d’euros, couverts par le Conseil général. Un investissement rentable, puisque le circuit est occupé 300 jours par an et qu’il reçoit jusqu’à 300.000 visiteurs chaque année.

Dernières innovations en date : la butte de Caupenne, qui constitue un superbe observatoire depuis lequel 500 spectateurs suivent parfaitement la course, et le totem d’information lumineux, de 21 mètres de haut, permettant de mieux comprendre les classements intermédiaires des 9 voitures de tête.

Mais 12 millions, cela ne couvrait que le circuit. Il a fallu en rajouter 13 autres afin d’implanter le fameux Nogaropôle.

Ce qu’il faut savoir…

PL NOGARO 3Cette pépinière d’entreprise se présente sous la forme d’un bâtiment de 1.600 m2 de locaux spécialisés dans les secteurs mécaniques et aéronautiques, pour lesquels les entreprises résidentes bénéficient des exonérations Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) et de l’accompagnement de Gers Développement.

PL NOGARO 3Pour l’automobile, un centre d’essai, situé à 200 mètres du circuit Paul Armagnac, avec accès direct à la piste, est mis à disposition afin de développer la R&D, d’optimiser les essais sur piste, d’évaluer les performances des véhicules, voire de perfectionner les techniques de pilotage.

Quel meilleur endroit pour une société spécialisée en structures de construction métallique, de transport et de manutention qui souhaite développer le transport de voitures de courses, que le Nogaropôle ?

Si vous hésitez à trouver la réponse, demandez donc à la société Troisel, fleuron gersois basé à Fleurance, qui vient de s'implanter sur la pépinière d'entreprises de Nogaro.

PL NOGARO 1Ils seront ainsi les troisièmes à franchir le pas, après Angeli Motors (qui élaborent un véhicule de course, à 10% électrique), et Quickky Games (jeux de société). Pour Troisel cependant, la nouvelle direction vers le transport de voitures de course n'est pas une soudaine lubie. Ils se sont déjà faits remarquer avec leurs prestations lors des courses de Pikes Peak, aux Etats-Unis, sommet du Colorado culminant à 4303 mètres.

La petite entreprise créée en 1964 est devenue un véritable poids lourd, ou plutôt devrait-on dire désormais, un petit bolide de course...

PL troiselDésormais engagés dans le championnat Mitjet Series, avec Philippe Dayrault, le dirigeant de VIP Challenges, Troisel pourra bénéficier au Nogaropôle de toutes les infrastructures de cette pépinière innovante, du circuit au centre d'essai, en passant par la zone d'activités dédiée au sport auto. Et concrétiser ainsi son souhait de développement d'ici 2016.

Quand Troisel met les gaz...

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