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LE RESTO DU JOURLou Zinc, un restaurant familial et convivial aux valeurs responsables

À tout juste 23 et 26 ans, Sébastien et Benjamin ont ouvert, au mois de mai, leur restaurant-bar-tapas à Mimizan. Une aventure de famille, de derrière les fourneaux, jusque sur les détails du logo...
La devanture du restaurant Lou Zinc à Mimizan dans les Landes.
Amoureux de bonne cuisine et des bons mets, les deux restaurateurs ont souhaité proposer une carte faite de produits frais, de saison, et possiblement locaux, pour des plats entièrement faits maison.

« Notre père était restaurateur, donc on a toujours connu cet univers », commence Sébastien, 23 ans. Forcément, être bercé dans les cuisines d'un restaurant, ça aide à vouloir rester dans cet environnement... C'est le chemin de vie qu'a choisi Benjamin, 26 ans, qui faisait alors les saisons en cuisine. « On a eu l'idée de se lancer, parce qu'il voulait voir autre chose et que moi je n'avais plus de travail », continue le cadet, qui était quant à lui dans les travaux publics.

Bien qu'à l'origine le restaurant ait été imaginé pour être une cuisine ouverte avec grill et animations autour de l'art culinaire, la fratrie a revu ses projets à la baisse par manque de moyens. « On est jeunes, c'est impossible ou presque de contracter des prêts pour ce genre de projet... Heureusement que nos parents étaient là, parce qu'on n'y serait pas arrivé sans eux ».

C'est par exemple par l'intermédiaire du paternel que le local a été trouvé. « Il connaissait le propriétaire. Quand on a vu le lieu, on s'est dit que c'était l'endroit parfait ! ». Parfait pour un restaurant-bar-tapas donc ? « Sur la côte il y a pas mal d'établissements du genre, mais à Mimizan-Bourg il en manquait un. Alors on s'est dit qu'on allait le faire, dynamiser le bourg, proposer un lieu d'échanges, de rencontre, un lieu convivial ».

Lou Zinc, mélange entre du patois landais pour le pronom et la matière qui compose le bar pour le second mot, était né. « En fouillant dans des papiers, nous avons retrouvé des documents de notre grand-père. Il avait une entreprise dont le logo était un avion, que l'on appelait aussi « Zinc ». On s'est dit que c'était un bel hommage, donc on a repris son logo ».

La saison a été très bonne, très dense… 

La dimension familiale c'est le fil rouge de ce projet, de son idée jusqu'à sa réalisation, en passant par la construction des dossiers et toutes les démarches administratives, jusque dans son fonctionnement. « Nous avons eu du mal à trouver du personnel et la saison a été très bonne, très dense. On s'est donc débrouillé, nos parents nous ont donné un coup de main, puis on a fait appel à des amis aussi. C'était compliqué mais on a réussi à jongler comme on pouvait, et ça a plutôt bien fonctionné ! ».

Cette réussite est sûrement due aux relations qu'entretiennent les membres de la famille, très fusionnels. « On a une relation assez particulière. On a toujours tous été ensemble, on est très soudés. C'est un avantage parce que dès qu'il y a quelque chose qui ne va pas, on n'hésite pas à se le dire. On s'engueule un bon coup, et puis après ça va mieux ! », plaisante-t-il. « C'est plus facile je trouve, parce que l'on a confiance en sa famille. Même si travailler en famille peut faire peur, pour nous, c'est l'idéal. Ça se passe très bien ».

Les clients peuvent alors déguster des fruits et légumes frais et de saisons, principalement locaux, tout comme la viande, issue d'un producteur connu de la famille, et la charcuterie, qui vient du Pays basque. « Côté bar je voulais rester dans du classique, donc on n’est pas trop allé chercher des alcools locaux. Et puis mon père connaissait du monde, donc cela nous a aidé pour composer une belle carte de vins également ».

Ouvert en flux tendu tout l'été, parfois jusqu'à 2h00 du matin quand l'ambiance est au rendez-vous, Sebastien et Benjamin souhaitent rester ouverts aussi en hiver. « Ce sera plus calme, le midi les gens qui viendront seront surtout des travailleurs locaux, mais c'est bien aussi. On fera quelques soirées à thème, pour dynamiser le bourg et faire vivre l'établissement, parce que c'est finalement ça que l'on veut », affirme-t-il. Bien manger, bien boire, comme si l'on était à la maison, en famille...

Timothé Linard

Voir la page Facebook de " Lou Zinc"

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