Originaire du nord de la France, Margaux Grulois vit dans les Landes depuis maintenant 11 ans. Passionnée depuis toujours par l’univers de la coiffure, elle est dirigée vers cette voie professionnelle en 2014.
« Aimant les défis et la compétition, j’ai participé à des concours départementaux et régionaux dès ma première année de CAP, en 2015. Ces rendez-vous nous permettent de laisser libre cours à notre créativité et de présenter des choses que l’on ne fait pas au quotidien dans nos salons », assure la professionnelle de 25 ans.
Margaux Grulois travaille depuis trois ans dans le salon de coiffure Oxygène By Alexis, à Dax. Elle a également intégré l’équipe de France de Coiffure à cette même période et s’entraine une fois par mois avec ses coéquipiers, Bastien Roger, Diõgõo Pėrėīra Nūnēs et Vincent Andro, sous les yeux aguerris de leurs entraineurs Sylvain Lipinski, Margaux Geay, Fanny Bouring Proet et Michel Tricart.
Très émue et très fière
À l’approche de sa première participation aux championnats du monde de coiffure, Margaux Grulois a pu bénéficier de séances de sophrologie, afin de se préparer mentalement à ce rendez-vous majeur et améliorer son efficacité.
C’est elle qui endosse, depuis un an maintenant, le rôle d’ambassadrice des métiers de la coiffure pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Landes. « À mon époque, j’aurais aimé avoir une personne identifiée, pour répondre à mes questions et me guider. Aujourd’hui, si je peux faire profiter de mon expérience, c’est avec plaisir ».
Les meilleurs coiffeurs du monde entier se sont affrontés au cours de ces trois jours. Pour notre Landaise passionnée, tout s’est joué en deux épreuves, de 30 et 35 minutes. Chaque membre des équipes nationales a devant lui une tête à coiffer et reçoit des notes individuelles. C’est la moyenne de ces notes qui donne le classement général par pays. Autrement dit, le résultat de chacun fait le résultat de l’équipe.
« Je rentre très émue et fière de mon premier championnat du monde. J’ai noué un lien très fort avec mes coéquipiers. Ce fut une aventure extraordinaire, deux jours de compétition intenses, mais un retour avec une fierté immense. C’est une belle visibilité pour notre profession, loin des clichés que l’on peut entendre ».
Un esprit de compétition et un talent que Margaux Grulois compte bien entretenir dans les prochaines années.
Noémie Besnard
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