« On veut montrer aux députés européens qu’on ne lâchera pas. Il faut qu’ils sachent dans quoi ils s’embarquent » a déclaré Jérôme Bayle, celui qui a été l’une des figures de la dernière révolte avec les Ultras de l’A64.
L’agriculteur de Haute-Garonne avait été le premier à demander la levée du barrage de Carbonne, à la suite des premières annonces du premier ministre. Les agriculteurs considèrent que les mesures concrètes ne sont pas à la hauteur des promesses.
Cette mobilisation transfrontalière est une première « qui pourrait donner des idées à d’autres agriculteurs européens », selon Jérôme Bayle.
Lundi à partir de 10h, les paysans organiseront des convois sur les routes du piémont pyrénéen, pour se rendre sur plusieurs points de blocage le long de la frontière franco-espagnole : au col du Pourtalet, au col du Somport et à Biriatou ; mais aussi au Perthus (Jonquera), au col d’Ares, à Bourg-Madame et à Bossost.
Les agriculteurs français et espagnols porteront quelques revendications communes, notamment : la détaxation des énergies ; la sécurité alimentaire, la révision de la fiscalité agricole, l’aide au photovoltaïque…
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ON MARCHE SUR LA TÊTELes paysans veulent bloquer les Pyrénées
Ce lundi 3 juin, les agriculteurs français et espagnols vont unir leurs forces pour manifester à nouveau leur mécontentement
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