Avant d’aller plus loin, comme tout le monde n’est pas forcément au courant des appellations universitaires parfois un peu cuistres ou hermétiques, précisons que les projets i-site concernent les universités et établissements qui valorisent des atouts scientifiques thématiques. A condition qu’ils soient concentrés, distinctifs, reconnus sur le plan international et en liaison avec le monde économique. Bref, cette définition colle pile poil avec les buts de l’UPPA.
Voilà pourquoi l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a répondu en début d’été à cet appel à projet i-site Initiative-Science/Innovation/Territoires/Economie, avec un plan baptisé EES (Energy environment solutions), appuyé par l’INRA et l’Inria. Ce qui correspond à la thématique de la transition énergétique et environnementale, en synergie avec ses partenaires industriels (Total, Arkema, TIGF et Safran-Turbomeca), académiques (CEA, CNRS, Université du Pays basque et Université de Saragosse) et les collectivités locales.
EES est donc en train de mobiliser les équipes de recherche, autour de problématiques liées à la transition énergétique, aux géo-ressources, aux milieux aquatiques et aux effets sur l’environnement des changements naturels et anthropogéniques. Avec comme but de lever les verrous scientifiques identifiés (stockage du CO2, production de biogaz, batteries du futur ou développement de l’avion tout électrique).
Le projet prévoit également une évolution de la gouvernance et de l’organisation de l’université, qui devrait se diriger vers une structuration en trois grands pôles regroupant chacun formation, recherche et valorisation.
Remise des copies à la fin novembre et décrochage du label en mars 2017. Ce qui se traduirait par une allocation de 7 millions par an, qui n’est guère à négliger. On ne manquera pas de vous tenir informé de ce sujet passionnant.
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