La signature d’un protocole d’accord, prélude à celle d’un contrat « Territoire d’industrie », est prévue pour ce lundi 25 mars.
À travers le dispositif des « Territoires d’industrie » imaginé par l’État, une enveloppe d’1,36 milliard d’euros va être prioritairement affectée à la réalisation de projets industriels dans les 136 zones déjà identifiées.
Le territoire d’industrie « Lacq-Pau-Tarbes » présente donc une première particularité d’être à cheval sur deux régions et deux départements, dans les périmètres de l’agglo Tarbes-Lourdes et de la Communauté de communes de Haute-Bigorre du côté de l’Occitanie, et dans ceux du Pays de Béarn et des Communautés de communes du Pays de Nay et de Lacq-Orthez du côté de la Nouvelle-Aquitaine.
Les cinq parties prenantes se sont donc accordées pour œuvrer ensemble autour d’un territoire d’industrie commun, lequel a d’ailleurs été désigné « pilote », ce qui permettra d’en compléter le programme d’actions même après la phase de contractualisation avec l’État.
Après une brève présentation des enjeux et des atouts du territoire en matière industrielle, ont été dévoilés les 16 projets appelés à bénéficier de l’opération. Ces projets font écho à la poignée d’enjeux définis au niveau national en novembre dernier, notamment sur les sujets du recrutement et du « capital humain », de l’innovation, du développement du tissu de PME/PMI et de l’attractivité territoriale.
La transition énergétique en vedette…
Parmi ces projets parfois bien avancés, on peut citer la plate-forme expérimentale UPPA-Tech de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, la création d’une « application digitale de mobilité », l’accompagnement à la transformation des friches industrielles, la création d’un hub MRO Aéronautique sur la zone Pyrène Aéropole, le projet ferroviaire de Bordes-Assat, l’installation d’un « taxiway » entre la zone Aérosite et l’aéroport de Pau ou encore la création d’une plateforme d’accélération et d’innovation sur l’agglo Tarbes-Lourdes.
On notera que la liste présentée comporte 4 grands projets en lien direct avec la transition énergétique, dont 3 sur le bassin de Lacq, à savoir l’installation d’une unité de production d’hydrogène vert par électrolyse, la production de biogaz et de digestat sur le site de Mourenx (via la future unité BioBéarn du lot-et-garonnais Fonroche) et enfin l’extension, déjà initiée, de la plateforme technologique Chemstart’UP, où sont accueillies les jeunes entreprises de la chimie. L’acquisition d’hectares supplémentaires, que nous annoncions en décembre dernier, pourrait ainsi entrer dans le cadre du dispositif (lire notre article – cliquez ici).
Le quatrième projet « énergétique » de la liste, porté par l’agglo Pau Béarn (via Cap Ecologia, avec le syndicat mixte de traitement des déchets Valor Béarn), serait également celui d’une unité de méthanisation industrielle.
Du côté du calendrier, une délégation du territoire Lacq-Pau-Tarbes se rend à Matignon ce jeudi pour détailler son dossier et toutes ces actions, en prévision de la signature d’un protocole d’accord lundi prochain. Difficile pour l’instant de dire à quelle hauteur seront financés ces 16 projets. Sur les bases de l’enveloppe globale et du nombre de « Territoires d’industrie » concernés, le bassin devrait pouvoir tabler sur un minimum d’une dizaine de millions d’euros.
Affaire à suivre…
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