On en connaît, du côté d’Orthez, qui sont plutôt fiers en ce moment.
J’ai nommé Didier Datcharry, Jacky Berekoetxea, Rachel Turcius et Damien Guille, les enseignants de l’Ecole de musique d’Orthez.
Car c’est l’un de leurs élèves, Paul Lay, qui vient de se voir décerner le Grand prix du disque de jazz, par la prestigieuse Académie Charles Cros.
Ce qu’il faut savoir…
Cela s’est passé le 20 novembre, à la Maison de Radio France (dans la partie qui n’a pas brûlée).
Si la presse nationale s’est extasiée sur les prix remportés par Jeanne Cherhal et Arthur H (fils de Jacques Higelin), catégorie chanson, elle a malheureusement peu parlé de Paul Lay, lauréat de celle du jazz.
Normal, ce genre est un tantinet élitiste, voire compliqué et n’est pas forcément du goût du grand public. Paul Lay lauréat, ce n’est pas vraiment une surprise, tant son talent de pianiste a déjà été salué et reconnu par des prix prestigieux.
Concours international piano-jazz de Moscou, Concours Martial Solal, Concours de Montreux, ainsi que ceux de la Fondation Meyer, du Mécénat Musical Société Générale. Ce qui a permis au jeune prodige de jouer à travers le monde, aux USA, mais aussi au Canada, au Pérou, au Japon ou en Thaïlande, entre autres.
À Orthez, on se congratule, on se félicite, d’autant que les organisateurs avaient programmé Paul en ouverture du festival Jazz naturel, le 2 avril prochain.
Si vous n’avez pas envie d’attendre jusque-là, il vous reste la possibilité d’acquérir son dernier album, sorti en février et intitulé « Mikado », avec Antonin Tri Hoang au saxo et à la clarinette, Clemens Van der Feen à la contrebasse et Dré Pallemaerts aux fûts.
Nous laisserons à la revue « Dernières Nouvelles du Jazz », qui s’y connaît en la matière, la conclusion : « Paul Lay montre qu’il sait jouer dans la cour des grands. Qu’il y joue déjà. » Rien à ajouter.
Paul Lay Mikado Quartet – Dolphins
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