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La pêche et ses innovations à Biarritz

Pescatourisme, ortipropulseur, projet Redresse… parmi les nouveautés en débat à la Cité de l’Océan
PÊCHE – Soulagement sur les côtes basques et landaises

C’est aujourd’hui 22 octobre que se déroulent à la Cité de l’Océan de Biarritz les 27e Rencontres de l’Aglia, sur le thème « Parlons innovations dans la pêche et les cultures marines ».

Une constante pour l’Association du grand littoral Atlantique qui depuis sa création en 1998 n’a qu’un but : améliorer la vie du monde de la pêche. Démonstration une nouvelle fois pour cette édition biarrote.

Ce qu’il faut savoir…

aglia4Pour promouvoir les activités liées aux cultures marines et à la pêche en golfe de Gascogne, l’Aglia s’est dès le départ distinguée par sa composition originale, mêlant les acteurs professionnels et les quatre Conseils régionaux de la façade atlantique (Bretagne, Poitou, Charentes, Pays de Loire et Aquitaine), sur un espace maritime et littoral homogène et spécifique que constitue le littoral Atlantique.

Elle reste aujourd’hui la seule association de ce type en France, reconnue pour la pertinence de ses actions, et est présidée par le conseiller régional Mathieu Bergé.

PL PECHEEt de quoi va-t-on parler, à Biarritz, durant cette journée ? Tout d’abord du projet Redresse, c’est-à-dire le REDuction des RejetS et amélioration de la SElectivité des engins de pêche dans le golfe de Gascogne, concernant la réduction des rejets en mer. Plus qu’un long discours, le mieux est de jeter un œil sur la vidéo YouTube ci-après. Tout y est expliqué.

Ensuite viendra le moment d’évoquer « Pescatlantique », néologisme signifiant la réglementation du pescatourisme, autre mot venu du fond des océans mais qui est assez évocateur. Il s’agit en fait de l’idée de prendre à bord des passagers, ou des touristes, quand les professionnels sortent en mer, moyennant quelques sous sous.

THON*Enfin on évoquera un autre projet, dénommé « Ortipropulseur », un dispositif permettant d’améliorer la performance motrice des bateaux de pêche, qui en laboratoire ou plutôt sur l’eau en test grandeur nature et mer agitée a permis de constater une économie de 20% sur le poste carburant, ce qui par exemple pour un bâtiment de 25 mètres, pourrait signifier 50.000 euros de gasoil en moins.

On se doute que cette troisième partie du colloque va être très suivie par les professionnels de la mer. Bienvenue à eux à Biarritz, et à son vieux port et comme le dit l’Autre, qui le restera.

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