Dans une interview menée par l'AFP, le prêtre Laurent Bacho, responsable de la cellule d’écoute au sein de la congrégation, a assuré que les pères de Bétharram étaient « très affectés par ce qui s’est passé (…), par les souffrances de ces enfants qui étaient venus ici pour être protégés, éduqués ».
La commission d’enquête indépendante va être mise en place avec l’Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD). Elle sera financée par la congrégation et composée de membres externes. Elle sera chargée de définir « les causes » des « abus massifs », a souligné le religieux.
Toutes les violences physiques et sexuelles commises à la fois par des prêtres et par des laïques seront indemnisées. Les pères de Bétharram doivent vendre des biens immobiliers pour alimenter ce fonds d’indemnisation.
Le collectif des victimes s’est dit soulagé par ces déclarations « C’est déjà un immense soulagement parce que depuis quinze mois, on se bat contre cette congrégation pour lui expliquer que ce qui s’est passé est inqualifiable, intolérable et inacceptable », a réagi son porte-parole Alain Esquerre.
Il a cependant regretté le positionnement contraint et tardif d’une congrégation qui « aurait dû reconnaître ses responsabilités depuis des décennies ».
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